C’était à la salle de conférences de la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-Ci) de Bouaké.

A en croire le chef de département du Pnsf, ce sont à peine 40% des commerçants qui utilisent la facture normalisée pourtant exigée par l’Etat de Côte d’Ivoire pour toutes activités commerciales. D’où l’opportunité de la délégation régionale de la Cci-Ci de convier les opérateurs économiques de la capitale de la région de Gbêkê à cette rencontre d’information et d’échanges.

« Pour se procurer la facture normalisée, il suffit pour le commerçant de se rendre à la délégation régionale, précisément au bureau du Pnsf pour acheter son carnet », a-t-il indiqué. « Le carnet qui ne coûte que 2000 F Cfa comprend 50 feuillets », a-t-il précisé.

Pour Noël Vital Enokou, il y a des avantages pour les opérateurs économiques à utiliser les factures normalisées. Entre autres, crédibiliser les activités vis-à-vis des commerçants mais aussi des impôts, avoir une traçabilité au niveau des transactions financières et être tout simplement un bon citoyen.

Concernant les clients, il leur recommande d’exiger des factures normalisées qui permettent de crédibiliser leurs achats. « Lorsqu’il y a un contrôle, avec cette facture normalisée, l’agent est rassuré que vous avez acheté votre article chez un commerçant crédible. Ce qui vous permet de rentrer chez vous avec votre bien en toute sécurité. Or, si c’est une facture ordinaire, l’agent de contrôle peut douter de l’origine de votre article et même le saisir », a-t-il averti.

Drissa Niamba, vice-président de la délégation régionale de la Cci-Ci de Bouaké, représentant Raymond Sauhi, président de ladite délégation régionale, a, au nom des opérateurs économiques, remercié le conférencier qui avait à ses côtés Issouf Diomandé, responsable du Pnsf de Bouaké.

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL