Divo-N’Douci: Le tronçon se dégrade

Il faut plus d’une heure pour rallier Hermakono - Garo distant  de 42 kilomètres de Divo.
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Divo-N’Douci: Le tronçon se dégrade

L’axe Divo-N’Douci, distant d’environ 70km, est devenu depuis quelques mois un véritable calvaire pour les usagers. Car ce tronçon est  l’objet d’accidents de la circulation du fait de sa dégradation très avancée. Les endroits les plus touchés par cette dégradation sont, selon Ouattara Achille, un chauffeur, la sortie de Hermakono-Garo, l’entrée de Dibikro à une soixantaine de kilomètres de Divo, l’entrée de Tiassalé et la partie la plus impraticable se situe entre Tiassalé et N’douci où des nids de poule sont perceptibles.

Une situation qui préoccupe les transporteurs. Kouago Achille, responsable des chauffeurs à la gare de Kouamékro à Divo, indique que c’est à partir de Dacoury-carrefour à 8km de Divo que la dégradation de la voie commence. Par le passé, les automobilistes ne passaient que 25 minutes pour rallier Hermakono-Garo distant de 42km. Aujourd’hui, il leur faut 1h30 mn pour parcourir la même distance, relève Kouago Achille. 

Cette situation cause des ennuis mécaniques à leurs véhicules. En voulant éviter les nombreux nids de poule qui parsèment cette voie, plusieurs véhicules font des sorties de route, fait-t-il remarquer.  Face à cette situation, certains usagers préfèrent emprunter les taxis-motos. Ce qui porte un coup aux recettes des transporteurs. 

Ouattara  Lasso, chauffeur d’un minicar assurant la ligne Divo-Abidjan, soutient que des ponts se sont effondrés.  Il conseille la prudence aux conducteurs. Quant à Ladji Touré Djimini, transporteur, il appelle l’attention des autorités sur d’autres dangers qui guettent les usagers de cette route. Selon lui, les endroits très impraticables sont les lieux privilégiés des coupeurs de route.

«De 2h de temps que nous faisions pour arriver à Abidjan, nous mettons désormais  3 à 4heures», fait-il savoir. Avant de faire un plaidoyer envers les pouvoirs publics en vue de la réhabilitation de ce tronçon très fréquenté.

Soumaïla Bakayoko

correspondant régional