Divo: La banane devient rare sur le marché

La banane plantain devient rare sur le marché de la ville de Divo
La banane plantain devient rare sur le marché de la ville de Divo
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Divo: La banane devient rare sur le marché

Divo: La banane devient rare sur le marché

Conséquence de cette situation : nombre  d’allocodromes de la cité du Djiboua ont fermé. De source proche d’une structure d’encadrement du monde agricole,  cela est dû au fait que de plus en plus, les paysans délaissent les cultures vivrières au profit de l’hévéaculture et de la culture du palmier à huile.

Un tour sur les marchés a permis de savoir comment les femmes vivent cette situation. Dame Dago Charlotte affirme que la banane coûte cher sur le marché. « On paie quatre bananes à 300F ou trois à 200F», soutient-elle. Avant d’ajouter qu’elles ne sont pas grosses.

Une tenancière de maquis au quartier Konankro soutient qu’à cause de la rareté de la banane, elle ne vend plus de ‘’foutou’’ pour éviter que les clients se plaignent.  Quant à Fofana Kady, vendeuse d’alloco au quartier Dioulabougou, elle déclare : « Je suis obligée de réduire les tranches pour pouvoir faire un peu de bénéfice.

D’ailleurs, c’est à la demande de mes clients que je continue de vendre de l’alloco, sinon j’aurais tout arrêté à cause du prix très élevé de la banane à Divo». Quant à Zézé Jonas, un enseignant, il fait savoir que pour que sa femme fasse son plat préféré, le ‘’foutou’’, il est obligé d’augmenter la popote journalière.

 Soumaila Bakayoko

correspondant regional