Le Collège d’enseignement technique (Cet) de Bouaké a été réhabilité par l’Etat de Côte d’Ivoire, avec le concours de certains partenaires que sont l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire et l’Organisation des Nations unies pour l’industrie (Onudi). Coût de cette réhabilitation : près de 2 milliards de Fcfa.

C’est Moussa Dosso, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, qui s’est rendu à Bouaké, le lundi 15 avril, pour présider la cérémonie de remise des clefs. ‘’C’est en 2009, dira-t-il, que nous avions organisé une grande tournée dans la zone centre, nord et ouest (Cno) à laquelle nous avions associé des ambassadeurs, des partenaires au développement et des représentants des organisations internationales’’. Cette mission, à en croire le ministre d’Etat, avait pour objectif de mieux cibler les interventions des bailleurs de fonds.

Le Japon a respecté ses engagements en apportant son concours financier. Pour montrer tout l’intérêt que son pays accorde à ce projet de réhabilitation, Susumu Inoue, ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire était aux côtés du ministre Moussa Dosso, ce 15 avril. Il a souhaité renforcer la coopération avec la Côte d’Ivoire à l’occasion de la 5e conférence du Ticad (Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique) qui aura lieu, début juin, au Japon. 

Tout en remerciant ce pays pour sa grande sollicitude et l’Onudi pour l’exécution de ce projet, Moussa Dosso note que cela va permettre de donner aux jeunes les compétences et le savoir-faire nécessaires au développement de leurs propres activités génératrices de revenus. « Assurant ainsi leur subsistance dans le cadre de la lutte contre le chômage », souligne-t-il.

C’est pourquoi, s’adressant aux apprenants et stagiaires, le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle leur a tenu un langage de vérité. « C’est un lourd investissement qui vient d’être consenti par nos partenaires au développement. Sachez le préserver, le protéger par votre comportement citoyen et le respect dû à tout bien public. Vous devez montrer que le gouvernement japonais et l’Onudi n’ont pas eu tort de nous accompagner dans notre quête de créer les conditions optimales d’emploi et d’insertion socio-professionnelle des jeunes ivoiriens et ex-combattants », a-t-il conclu.

Il a pu constater que le matériel d’apprentissage est neuf et haut de gamme. Au dire de Konan Koffi, chef atelier de la filière mécanique auto et maintenance, cette filière possède, notamment, un élévateur et un poste de contrôle à l’allumage. Quant aux filières mécanique générale et construction métallique, elles sont dotées, entre autres de tours, fraiseuse, rectifieuse, perceuse radicale.

Ce sont deux entreprises de Bouaké à qui l’Etat a confié les travaux.

Charles Kazony

correspondant régional