Bouaké : Des produits prohibés et des drogues incinérés

La cellule antidrogue de la gendarmerie nationale et l'antenne régionale de la direction de la police des stupéfiants et des drogues ont procédé, lundi, à Bouaké, à la destruction de divers stupéfiants et produits pharmaceutiques prohibés saisis depuis décembre 2012.

Au total, 123 doses d'héroïne, 177 kg de cannabis, 42.947 comprimés de diazépam, 55 doses de cocaïne, 24 doses de crack, 120 comprimés de Rivotril, 50 l de Tétanol, 1.009 kg de produits pharmaceutiques non enregistrés et 8.500 cartouches de cigarettes prohibées ont été incinérés en présence des chefs des forces de la gendarmerie et de la police nationales et ceux de l'ONUCI, ainsi que du substitut du procureur près le tribunal de première instance de Bouaké, M. Djegnine Tchétché.

Le chef d'antenne de la police des stupéfiants et des drogues de Bouaké, le capitaine Vreroua Georges, a indiqué que ses services avaient déjà procédé à une première destruction, le 30 novembre 2012, sur le même site. Les quantités correspondant à la part de la police dans ces produits qui viennent d'être incinérées ont été saisies du 1er décembre 2012 au 29 décembre 2013.

Il a souligné, par ailleurs, que les deux forces travaillent en parfaite collaboration, pour les saisies et les interpellations des individus. Mais, elles ont besoin de moyens de déplacement additionnels, pour mieux accomplir leur mission dans leur zone d'intervention qui va au-delà de la région de Gbèkè.

Au niveau de la gendarmerie, le chef de la cellule antidrogue, le lieutenant Djessan Bi Gokon Richard, a fait savoir que ses services ont débuté leurs activités depuis le 24 décembre 2012. Depuis lors, ils ont pu saisir, en dehors des autres variétés, au total 1.400 kg de cannabis dont 155 kg viennent d'être incinérés et 1.250 kg déjà été détruits à Abidjan, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la drogue.

La cellule a procédé également à l'arrestation de plusieurs délinquants dont des militaires.
Elle assure que les forces de gendarmerie poursuivront leurs actions de sensibilisation et de lutte sur le terrain, pour la sécurité et le bien-être des populations. Ces actions, a noté le lieutenant Djessan Bi, pourraient contribuer à la réduction du grand banditisme, notamment le phénomène des coupeurs de route qui va de paire avec l'usage des stupéfiants et des drogues.

Le substitut du procureur près le tribunal de première instance de Bouaké a invité les populations à éviter la commercialisation et l'usage des stupéfiants et de toutes sortes de produits prohibés parce que cela est puni par la loi. Il a remercié et encouragé les forces de police et de gendarmerie à poursuivre leurs efforts dans cette lutte.
Les produits détruits ont été saisis au cours des patrouilles, sur dénonciation et au niveau des postes de contrôle.

AIP