Bouaké: Les infirmiers réclament qu’il leur soit reconnu le grade de licence

Bouaké: Les infirmiers réclament qu’il leur soit reconnu le grade de licence

Bouaké: Les infirmiers réclament qu’il leur soit reconnu le grade de licence

Plutôt que de débrayer pour réclamer la reconnaissance du grade de licence à tous les diplômés d’Etat de l’Institut national de formation des agents de santé (Infas) ainsi que le rattachement de cette école au ministère chargé de l’enseignement supérieur, l’Association des infirmiers de Côte d’Ivoire (Aici) a préféré déposer le mardi 12 décembre, une motion de protestation sur le bureau du préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, Konin Aka.

Une attitude que Konin Aka a saluée et jugée responsable. « Merci d’avoir évité une énième marche à Bouaké avec les conséquences que nous savons », les a-t-il félicités. « Soyez rassurés. En ce qui nous concerne, nous ferons tout ce qu’il y a à faire pour que votre motion aboutisse parce que vous n’inventez rien. Vos revendications sont contenues dans des textes », a-t-il tenu à rassurer les différents délégués d’infirmiers venus de plusieurs régions du pays.

Dans cette motion adressée au Président de la République Alassane Ouattara et au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les infirmiers de Côte d’Ivoire, à travers leur porte-parole, le président national de l’Aici, Medegué Ousmane Ballo, « recommandent que l’Infas soit rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur ; recommandent la reconnaissance du grade de licence à tous les diplômés d’Etat de l’Infas conformément à plusieurs lois et décrets ».

L’on se souvient qu’en juillet dernier, après son élection à la tête de l’Aici, Medegué Ousmane Ballo avait salué la mesure d’introduction du système Licence-Master-Doctorat dans la formation des sages-femmes et des infirmiers en Côte d’Ivoire.

Aussi avait-il souligné que cette réforme était un appel lancé à tous les infirmiers et en particulier aux associations d’infirmiers sur le rôle majeur qu’ils peuvent jouer dans le renforcement des systèmes de santé.

CHARLES KAZONY
CORRESPONDANT REGIONAL