Pour y arriver, un projet d’encadrement professionnel et de prise en main des plantations villageoises de palmier à huile va démarrer sous peu à Bonoua.

Il s’agit, cette fois, a martelé le président de cette union de « suivre de façon effective les planteurs et de leur prodiguer les conseils appropriés pour une optimisation de leurs productions ». Parce que, jusque-là, dénonce-t-il, de nombreux producteurs de graines de palme sont restés sur leur faim en matière d’encadrement et de conseils.

Les rencontres, continue- t-il se succède mais « nous sommes restés toujours au même niveau ». Ayant fait le constat sur le terrain, de nombreuses difficultés liées à la gestion des plantations villageoises, les palmculteurs de la zone ont décidé de prendre leur destin en main.

De la nouvelle orientation en matière d’encadrement, découleront de nombreux avantages pour les producteurs villageois, se réjouit d’avance M. Koua Eugène Brou, le président de l’union. Entre autres retombées positives, il y aura l’accroissement de la production et par conséquent celui du revenu du planteur. Suivront, l’amélioration de la qualité des produits et la réduction notable des charges d’exploitation.

Dans ledit projet, le planteur, affirme le président, sera au début et à la fin de la chaine. L’encadrement, confirme-t-il, sera de proximité et exécuté par des techniciens spécialisés, outillés et recrutés à cet effet.

Si les planteurs, plus d’une centaine pour ce début, adhèrent au « projet salvateur », ils expriment toutefois des préoccupations. Au nombre de celles-ci, l’entretien régulier des pistes de collecte et le ramassage à temps des productions.

ARSENE KANGA

CORRESPONDANT REGIONAL