Bonoua : Les cours perturbés, le commissaire et deux policiers blessés

Des élèves en mouvement à Bonoua
Des élèves en mouvement à Bonoua
Des u00e9lu00e8ves en mouvement u00e0 Bonoua

Bonoua : Les cours perturbés, le commissaire et deux policiers blessés

Bonoua: Les cours perturbés, le commissaire et deux policiers blessés

 

La journée du mercredi 17 avril a été l’une des plus mouvementée pour la police locale depuis le mouvement de grève déclenché par l’Intersyndicale du secteur éducation-formation(Isef).

 

Aux environs de 9h, le commissaire Bienvenue Ambéké et ses agents se sont heurtés à des élèves perturbateurs qui avaient entrepris de déloger leurs camarades qui poursuivaient les cours dans certains établissements de la ville.

 

 

Après avoir réussi à interrompre les enseignements dans le groupe scolaire Emmanuel, au Collège moderne Christ Roi, ils se sont rendus au Collège Ehivet. Les policiers commis à la sécurisation des cours et des épreuves physiques du Bepc qui ont lieu au lycée moderne, à quelques mètres de là, ont décidé de les en dissuader.

 

Ce qui ne fut pas du goût des élèves et de leurs supporters. Puisque, devant ledit établissement privé, le nommé Eliman Amangoua Marius, 34 ans, planteur résidant dans le quartier, s’interpose violemment à l’interpellation des élèves perturbateurs.

 

Ce dernier empoigne, saisit au collet le commissaire et aussi résiste aux agents venus en appui à leur chef.

 

Au bilan des échanges entre policiers et Eliman, soutenu par les élèves, le responsable de la police de Bonoua s’en sort avec une fracture de l’auriculaire gauche et deux de ses agents avec des blessures aux doigts et quelques contusions.

 

Maîtrisé, il est conduit et gardé au poste de police. Il lui est reproché les faits de coups, blessures et outrages au commissaire et à ses agents en mission de rétablissement d’ordre.

 

Au cours de l’opération, 4 élèves ont été interpelés. Ce sont N’cho Amoncho Michel en classe de 6è au Collège Christ Roi, Gnaléba Nicaise en classe de 5è au lycée moderne, Sano Yves en 3è au collège Israël et Kouamé Giscard Richmond du lycée municipal.

 

Rappelons que cette autre interpellation d’élèves est la seconde, après celle du mercredi 11 avril dernier qui a abouti à la libération des concernés le même jour. Et ce, après une réunion entre le proviseur du lycée moderne, le commissaire, les enfants et leurs parents.

 

Arsène Kanga

Correspondant régional