Bonoua : Les coopératives dénoncent le mauvais encadrement des planteurs d’hévéa

Les producteurs ont dénoncé énergiquement le fait que les encadreurs ne s’aventurent pas dans les plantations, mais aussi la rareté de ces pseudos visites.
Les producteurs ont dénoncé énergiquement le fait que les encadreurs ne s’aventurent pas dans les plantations, mais aussi la rareté de ces pseudos visites.
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Bonoua : Les coopératives dénoncent le mauvais encadrement des planteurs d’hévéa

C’est le moins que l’on puisse dire. Cette année encore, comme les années antérieures, les producteurs de graines de palme et de latex de Bonoua ont dénoncé ce fait, au cours de leurs assemblées annuelles. La coopérative des planteurs d’hévéa du Sud-Comoé (Cophesudco) classe l’encadrement des agents Firca au chapitre des difficultés majeures qui plombent leurs activités. Car, dénoncent les dirigeants de cette structure, « les agents d’encadrement Firca n’assurent pas correctement leur mission. Ils jouent le rôle de pisteurs au compte de la structure qui les emploie ». C’était au cours de leur assemblée générale tenue au siège de la structure à Bonoua, le 27 juin. La constatation de la défaillance dans le suivi de leurs activités par les agents Firca est aussi fait par les planteurs de palmier à huile. Aux assises annuelles de la Coopérative des planteurs de palmier à huile de Bonoua (Coopalbo), les planteurs de ce groupement ont porté à la connaissance de leurs dirigeants les faiblesses de leurs partenaires. Les producteurs ont dénoncé énergiquement le fait que les encadreurs ne s’aventurent pas dans les plantations, mais aussi la rareté de ces pseudos visites. Les rares fois où ils arrivent, dénoncent-ils, ils se contentent d’informations que les planteurs leur donnent et ne prennent pas le temps d’effectuer des visites de terrain ». Les faits ne sont pas méconnus des premiers responsables de la faîtière des planteurs. Eux qui, par la voix de Guibré Guy Noël, le 1er vice-président de la Fenacopah-ci, se joignent aux planteurs pour condamner ce manque de professionalisme. Car, reconnaît le premier vice-président, « plusieurs parmi ces encadreurs n’ont pas le profil ». « Comment, en effet, comprendre que le Firca puisse recruter des encadreurs qui ne savent pas rédiger un rapport ? », s’est plaint le responsable, au cours de l’A.g. des planteurs de palmier à huile, tenue le 11 juillet. Cet épineux problème, espèrent les planteurs et dirigeants des filières agricoles concernées, doit bénéficier d’une attention toute particulière. D’autant qu’à chaque séance annuelle de restitution des résultats du contrat d’encadrement entre producteurs et Firca, les planteurs de la zone se sont toujours plaints des hommes de cette structure.

Arsene Kanga

correspondant régional