Le constat sur le terrain de l’activité industrielle est à la préparation des sites devant accueillir certaines unités ou au début d’activité pour d’autres. En effet, plusieurs unités de production ont choisi la localité de Bonoua pour lancer leurs activités ou pour les étendre.

Le site dégagé à cet effet et inauguré il y a quelques années par le ministre de l’industrie d’alors, M. Moussa Dosso, connaît des travaux réguliers d’aménagement et de construction d’usines pour accueillir les futures compagnies.

Pour faire de la future zone industrielle de Bonoua un exemple en matière de site moderne, les dispositions techniques, administratives et environnementales ont été prises. Ceci, afin, « de ne point mêler les activités industrielles aux activités humaines », avait justifié en son temps le ministre.

Pour ce faire, les personnes qui avaient acquis des terrains dans le périmètre aux fins d’y construire des maisons d’habitation y ont été délogées après négociations et dédommagement.

A ce jour, en plus des premières compagnies qui y exercent leurs activités depuis au moins dix ans pour les plus anciennes, de nouveaux venus partagent le site. Pour le moment, les activités sont dominées par l’alimentaire, notamment la production d’eau minérale, la fabrication et la mise en bouteille de boissons gazeuses.

La mise en place de nouvelles firmes et la poursuite des activités des anciennes va créer de nombreux emplois directs et indirects dans la commune, confie M. P. Adjé, un conseiller municipal.

Ce qui fait dire au conseiller, qu’après la descente aux enfers de l’ananas, « l’industrialisation de la ville est la deuxième chance de Bonoua ». La mise en place progressive de la zone industrielle a eu pour corollaire l’extension rapide de la ville, la forte demande en logement et produits de consommation de toutes sortes.

ARSENE KANGA
CORRESPONDANT REGIONAL