Bonoua : Communautés CEDEAO et populations locales s’engagent à œuvrer pour la cohésion sociale

Les communautés ivoiriennes et celles de l’espace Cedeao qui vivent sur le territoire de Bonoua vont désormais œuvrer main dans main pour asseoir durablement la paix et la cohésion sociale au plan local. L’acte officiel qui formalise cette action en synergie entre les deux groupes, a été célébrée récemment, à la place Amangoua de la ville. Ce fut à travers l’investiture de M. Tamboura Amadou comme président local, section Cedeao de l’organisation internationale pour la solidarité sociale et spirituelle(OISS).

L’Oiss est une structure qui œuvre depuis plusieurs années à éduquer l’ensemble des communautés vivant à Bonoua et dans le département, à cultiver la paix, la fraternité et la cordialité entre peuples d’horizons divers. C’est pourquoi son président a salué cette investiture qui va selon lui, « assurer sur le terrain le triomphe de la paix et de la fraternité ».

Le nouveau président s’est pour sa part, engagé, à impliquer toute la communauté Cedeao de Bonoua à participer activement et positivement au processus de réconciliation. En se conformant, toutefois, aux us et coutumes qui régissent la vie dans la localité. Afin que,a-t-il insisté, « dans l’union, la solidarité et la fraternité, nous puissions hisser haut le drapeau de la CEDEAO pour une paix durable en Côte-d’Ivoire ».

Un engagement communautaire qui rencontre la pleine adhésion de l’union des ressortissants des Etats membres de la Cedeao(UremCedeao).Structure, au nom de laquelle, le coordinateur du bureau exécutif, salue et encourage le président de la CDVR pour « sa gestion d’un processus de réconciliation inclusif et irréversible ».

L’un après l’autre,  le député et le maire ont rappelé les acquis de la Cedeao, le climat de fraternité et d’hospitalité qui a de tout temps régné dans leur localité. Pour  émettre le vœu que l’Oiss et la représentation locale de UremCedeao  travaillent ensemble et en bonne intelligence pour renforcer, en interne, la réconciliation.

Arsène Kanga

Correspondant régional