BONOUA : APRÈS LA DISPARITION DE L’ANANAS, CAP EST MIS SUR LA PRODUCTION DE MANIOC

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BONOUA : APRÈS LA DISPARITION DE L’ANANAS, CAP EST MIS SUR LA PRODUCTION DE MANIOC

BONOUA : APRÈS LA DISPARITION DE L’ANANAS, CAP EST MIS SUR LA PRODUCTION DE MANIOC

La culture et la commercialisation du manioc occupe désormais de nombreux opérateurs à Bonoua.On s’y adonne dans la plupart des cas ,pour effacer le vieux souvenir de l’ananas qui a depuis longtemps disparu du circuit agricole de cette localité. Pourtant il ya peu, grande productrice et exportatrice de ce fruit.Si la vente au détail du manioc se fait sur le marché local,la livraison en gros ou démi gros quant à elle prend la direction d’Abidjan dans les camionnettes bâchées.

Les petits vendeurs qui se procurent les sacs à 5000F ou plus, les revendent par petits tas au marché ou le long des artères de la ville.Et elles en tirent de substantiels revenus.Utilisé pour confectionner des mets variés tels : le placali , l’attiéké ou l’attoukpou,le manioc et notamment sa culture occupe en toute saison les producteurs.Le prix du chargement de la camionnette bâchée pour ce qui est de la vente de gros, varie selon la qualité et la période.

Bon an mal an le chargement se négocie entre 120 000F, 150 000F, 200 000F ou 230 000F.Aujourd’hui,avec la rareté de l’offre causée par la rareté des terres cultivables,la filière manioc se porte plus que bien.D’autant que la demande en provenance d’Abidjan ; la capitale, affirme Drissa Konaté ,conducteur de bâchée, est à peine satisfaite à moitié.

Le secteur brasse par conséquent des capitaux non négligeales.De nombreux « rescapés » de l’ananas, à l’image de M. Koua Armand, doivent leur salut financier à sa culture. Cette reconversion a permis au planteur de limiter dans le temps son passage à vide financier lié à la chute de la filière ananas.

A présent, c’est grâce au manioc affirme-t-il, qu’il pourvoit à ses propres besoins à ceux de sa famille et arrive à faire des réalisations.Ajoutons à cette prospérité dans le secteur manioc, le fait que le tubercule en lui-même est un produit de grande consommation en terroir Abouré.

Ici plus qu’ailleurs,la population a su tirer le maximum de sous produits consommables ou à usage utilitaire.Car en plus des dérivés les plus connus que sont l’attiéké, le placali et le gari les Abouré sont parvenus à la confection de mets originaux que sont : l’attoukpou et le kouman.

KANGA ARSENE
CORRESPONDANT REGIONAL