Cette mission a été effectuée le 25 juillet, par une délégation du ministère de l’Agriculture et du Développement rural conduite par Dogbo Louis, conseiller du directeur de l'évaluation des projets. Selon ce dernier, le constat après leur mission, c’est que le projet prend forme.

Ainsi, dans son exposé, il a d’abord fait l’historique de l’ex-boucle du cacao et présenté les moyens de l’Etat à l’époque. Ensuite, il a fait l’état des lieux de la région et montré l’évolution des conditions de vie des populations, tout comme les effets des changements climatiques sur les cultures. Enfin, il a donné la nouvelle vision et le nouveau comportement à adopter pour que cette région redevienne la boucle du cacao. A savoir, s’approprier les nouvelles pratiques agricoles.

Boua Lazare, son collaborateur à la direction de l'évaluation des projets, a indiqué que toutes les terres de la zone du projet doivent être sécurisées pour leur donner une valeur ajoutée et rendre stable leur exploitation. Il a insisté sur le fait que le projet " Retour du café-cacao dans l’ex-boucle du cacao" doit avoir lieu sur des terres sécurisées, c’est-à-dire des terres immatriculées (ayant des certificats fonciers).

Lors des échanges, les paysans ont manifesté leur intérêt pour le projet qu’ils jugent porteur parce qu’il leur offre l’occasion de faire un nouveau type de plantation associant cacaoyers et arbres agro-forestiers (espèces agro-forestières) pour diversifier leurs revenus. Par ailleurs, le renouvellement du matériel végétal (nouvelle variété de cacao) et l’introduction de nouvelles méthodes culturales sont autant d’atouts du projet qu’ils ont appréciés.

Son promoteur, Komenan Joseph, s’est réjoui de l’intérêt du ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour ce projet et de l'engouement des paysans.

Edgar Yéboué