Cette rencontre qui avait pour thème : « Ensemble pour la réconciliation et le développement de Bondo » a réuni plusieurs cadres de cette nouvelle circonscription, située dans le département de Bondoukou.

« Il y a trop de mésentente entre vous. Cela ne favorise pas le développement de votre localité. Il faut que vous acceptiez de vous réconcilier pour que Bondo puisse se développer », a indiqué le sous-préfet. Il a particulièrement insisté sur la réconciliation entre les cadres des quartiers d’Anveyo et d’Anbigbory, divisés par une affaire d’Imamat. « Je vous demande pardon à tous. Pardonnez-vous les uns les autres. Cela fait plus de 5 ans que ce problème a surgi. Il plombe le développement de la localité. Laissez tomber cette affaire pour que la localité puisse amorcer son développement », a-t-il insisté.

Avant de promettre qu’il s’impliquera personnellement auprès des autorités compétentes afin que la localité bénéficie d’un certain nombre de projet, si les populations de Bondo acceptent de se réconcilier. Le sous-préfet a surtout appelé les cadres de la localité à prendre le devant de la réconciliation.

« Si vous les cadres, prenez le devant, les parents suivront. J’ai déjà réussi à réconcilier les femmes et les jeunes. Il ne reste plus que vous, les cadres. Accordez la priorité au développement de Bondo ». Il a aussi exhorté les cadres à s’impliquer davantage dans les actions de développement de la localité. A propos justement, du développement de Bondo, le sous-préfet a souligné que certains projets sont en cours de réalisation et d’autres en préparation.

Il a cité nomment, le reprofilage des pistes villageoises, le renforcement du château d’eau de Bondo, l’installation de compteurs d’eau individuels, la réparation des pompes villageoises, l’électrification de quelques villages de la circonscription, la délimitation des territoires des villages, l’informatisation du bureau d’état-civil de la sous-préfecture de Bondo, l’érection de la localité en Commune. « Nous sommes en train de nous battre pour équiper notre hôpital d’une ambulance.

Nous sommes aussi en train de négocier auprès de qui de droit afin que Bondo ait une inspection d’enseignement primaire (IEP). Nous avons beaucoup d’autres projets de développement pour la localité. Mais pour pouvoir les réaliser, nous avons besoin d’un environnement de paix et de cohésion sociale.
Et cela passe par la réconciliation entre vous », a-t-il souligné. Le sous-préfet avait à ses côtés, le président de la mutuelle de développement de Bondo, Bamba Dabila, le médiateur délégué De la région de l’Est, Lamine Ouattara et le secrétaire général de la mutuelle de Bondo, Dia Kouakou.

CASIMIR DJEZOU