Bocanda-Dimbokro:Les travaux du reprofilage de l'axe routier lancés.

Bocanda-Dimbokro:Les travaux du reprofilage de l'axe routier lancés.

Bocanda-Dimbokro

Dans un état de dégradation très avancée, la voie qui sépare ces deux villes va connaître un entretien pour mettre fin au calvaire des usagers.

Les travaux du reprofilage de l'axe routier lancés.

Fortement dégradé, l'axe routier Bocanda-Dimbokro, long de 62 km, dans la région du N'Zi, va connaître un reprofilage lourd. Les travaux ont été lancés, lundi dernier, par les autorités administratives et politiques de la ville de Bocanda, notamment, le préfet du département, Soro Fatogoman, l'honorable N'Zi N'Da Affoué Éliane et le maire Kouamé Kouakou Lacina.
Selon N'Zi N'Da Éliane, initiatrice de ce projet, le reprofilage du tronçon routier Bocanda-Dimbokro estimé à plus de 100 millions de F Cfa, constitue le vœu le plus cher des cadres et des populations qui l'ont financé en se cotisant. Il bénéficie de l'appui et l'expertise de la Société logistique d'exploitation agricole (Solea) qui apporte des machines et des techniciens. La députée de Bocanda souligne que ce reprofilage lourd qui s'étendra sur 45 jours a été initié pour permettre aux populations de Bocanda de prendre leur destin en main. «L'État seul ne peut pas tout faire. En attendant que notre route devenue un véritable frein au développement soit inscrite au budget et réhabilitée, faisons notre part », "a-t-elle dit. Elle a ensuite invité l'ensemble des cadres à l'union, à la solidarité, à la cohésion et au sacrifice afin de contribuer à l'épanouissement des populations.
Lui emboîtant le pas, le maire Kouamé Kouakou lacina a indiqué que ces travaux de reprofilage constituent un grand départ vers le développement et la prospérité. Il a donc salué l'initiatrice qui a donc permis d’obtenir le financement de ce projet. Il a également invité tous les fils et filles de Bocanda à l'union des forces pour accompagner l'action de l'Etat. Enfin, le préfet a salué cette belle initiative  de l’honorable N'Zi N'Da Éliane qui se rapporte à la route, monteur du développement. «Faire une route, c'est faire une activité d'utilité publique », a-t-il précisé. Il a ensuite exhorté les autres cadres à suivre cet exemple en mettant la main à la pâte. «Être cadre, ce n'est pas avoir beaucoup d'argent mais, c'est être utile aux  autres pour leur épanouissement. C'est pourquoi le corps préfectoral se tient à la disposition de tous, pour appuyer toutes les actions allant dans le sens de l'amélioration du bien-être des populations», a-t-il déclaré.

Emmanuel Kouassi

(Infos : Correspondance particulière)