Bingerville/Élargissement de la voie principale: Le réconfort d’un cadre aux commerçants déguerpis

Jean Ahin (en lunettes) avec le bureau des commerçants
Jean Ahin (en lunettes) avec le bureau des commerçants
Jean Ahin (en lunettes) avec le bureau des commeru00e7ants

Bingerville/Élargissement de la voie principale: Le réconfort d’un cadre aux commerçants déguerpis

Bingerville/Élargissement de la voie principale: Le réconfort d’un cadre aux commerçants déguerpis

Dans le souci d’aider à l’apaisement après la démolition de leurs commerces, un cadre natif de la localité a apporté un réconfort aux commerçants déguerpis.

C’était le vendredi 8 juin à Bingerville. Ce chef d’entreprise Jean Ahin leur a expliqué en des termes apaisants à ces opérateurs économiques précédemment installés sur l’emprise de la voie principale, les avantages de ce projet gouvernemental ainsi que ses retombées bénéfiques  pour cette localité en pleine extension.

Il a évoqué la volonté du gouvernement d’apporter le développement. Et que cela passe entre autres par la fluidité au niveau de la circulation des véhicules sur cette artère baptisée Avenue Nampé Dioulo. Et, pour aider à soulager ses interlocuteurs visiblement meurtris du fait d’avoir perdu leurs sources de revenus, l’initiateur du fonds Ahin pour les micro-projets (Fam) a proposé à ces opérateurs économiques en chômage technique, de se rapprocher des bureaux de ladite structure.

Cela, afin qu’ils puissent reprendre leurs activités interrompues depuis le samedi 2 juin. « Pour ceux qui voudraient reconstruire leur projet, je leur demande de s’orienter vers cette solution du Fam pour  réinvestir sur un nouveau site», leur a-t-il conseillé.

Avant de leur remettre une enveloppe de 500 mille francs comme contribution au transport de leurs marchandises. Au nom des déguerpis, Kiendé Oumar, secrétaire général du syndicat des commerçants a exprimé leur gratitude. « Vous êtes la première personne à venir nous soutenir. Nous vous disons merci », déclara-t-il. Puis il a rassuré leur hôte de ce qu’ils ne sont pas contre la voirie, mais qu’ils déplorent plutôt le déficit de communication autour dudit projet. Une visite de certaines ruines de magasins a mis fin à cette rencontre.

MOUHAMED FADIGA

CORRESPONDANT LOCAL