Bingerville/Culture : Le Cokotcha festival pour renforcer la cohésion sociale

Placé sous le parrainage d’Anne Désirée Ouloto ministre de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, la troisième édition du ‘’Cokotcha festival’’ de Bingerville débutera le 31 mars prochain.

L’annonce de cet événement a été faite par Jean Ahin commissaire général et initiateur de ladite manifestation. C’était ce jeudi 15 mars à l’occasion d’un déjeuner de presse organisé à cet effet. « Cette célébration vise principalement à rassembler les populations et surtout à renforcer la cohésion sociale », a indiqué l’orateur dans ses propos liminaires. Avant de remonter aux origines de cette initiative qui se tiendra à Adjamé-Bingerville.

« Cette manifestation socio-culturelle prend sa source dans la célébration de la fête de pâques dans les années 80 entre amis de la même promotion», précisa-t-il. En fait, le nom Cokotcha désigne un mets Ébrié équivalant du ‘’foufou’’ de banane. Il est offert en pays atchan, prioritairement au visiteur ou à un invité spécial faisant l’objet d’une grande estime.

Trois jours durant, outre l’aspect gastronomique, les festivaliers qui devraient être autour de 10 mille comme à l’édition dernière, pourront entre autres découvrir des sites touristiques de l’ancienne capitale coloniale, au nombre desquels figure le palais du gouverneur. « Un circuit touristique est prévu à cet effet » a souligné le commissaire général.  Interrogé également sur les récents actes de vandalisme dont ses affiches ont fait l’objet, Jean Ahin a souhaité que la sagesse habite les uns et les autres afin que le développement soit l’objectif principal de tous.

Et ce, dans le souci de la consolidation de la paix sociale dans cette circonscription qui a encore du potentiel. 2000 plats seront servis au stade d’Adjamé-Bingerville site retenu pour ce Cokotcha 2018, le lundi 2 avril, dernier jour de ces festivités qui seront pilotées cette année par le mouvement un Bingerville nouveau (Ubn) en collaboration avec l’association Akwè djèmin fetho.

MOUHAMED FADIGA

CORRESPONDANT LOCAL