C'est l'information livrée jeudi dernier lors de la 3e session dudit Comité. En effet, selon le capitaine Beda Alex, chargé du suivi écologique du parc du Mont Sangbé, les indices d'agression ont connu une baisse grâce aux efforts fournis.

Ces indices d'agression, a-t-il précisé, qui sont essentiellement des indices de chasse et de pêche, sont à mettre à l'actif des populations riveraines : «Comme preuves, nous avons des douilles et des pistes de braconniers», a-t-il relevé. Et d’ajouter : «Les efforts consentis ont permis aujourd'hui de revoir les espèces animales telles que le Guib harnaché, la pintade, le patas, les phacochères, etc.», fait savoir le capitaine Kouhon Serges Pacôme, chef secteur.

Le retour progressif de la faune et la restauration du parc, selon Kouadio Parfait, conseiller technique du ministre de l'Environnement et du Développement durable, est à mettre au compte du projet «Conservation des ressources naturelles ». «Ce projet a permis de réhabiliter plusieurs infrastructures et de financer plusieurs projets dans les villages riverains du parc», a-t-il souligné.

Pour  le lieutenant Sinayoko Yaya, chargé des projets, au total 25 activités génératrices de revenus et autres sont financés dans les villages autour du parc dans les domaines de l'élevage, de la production végétale et de l'équipement.

Le directeur de la Zone Ouest de l'Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), lieutenant-colonel Zannou Moïse a, pour sa part, indiqué que des difficultés demeurent dans la surveillance du parc. Il s'agit, selon lui, de la dégradation des voies internes et d'accès.

Se félicitant de ce résultat satisfaisant, le président du Comité de gestion local, le préfet de Biankouma, N'Dri N'Guessan, a engagé les membres à faire mieux.

Le colonel N'Goran Djè, représentant le Directeur général de l'Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr), structure en charge de la protection des aires protégées, a pris toutes les dispositions pour entamer la valorisation touristique du parc du Mont Sangbé.

Saint-Tra Bi