Bafing : La chambre régionale d’agriculture enrichie de l’expérience française

Bafing : La chambre régionale d’agriculture enrichie de l’expérience française

Il faisait partie de la délégation ivoirienne qui pris part au sommet de l’agriculture, de l’élevage de la France. Revenu de cette mission qualifiée de « très instructive », il a présidé le 26 octobre 2019, au siège de l’institution à Touba, une rencontre bilan au cours de laquelle il a dévoilé le contenu de ce rendez-vous international, « le plus grand d’Europe », dédié à l’agriculture et à l’activité pastorale.

« L’objectif de cette mission initiée par l’Etat de Côte d’Ivoire, était d’aller apprendre de nos homologues français afin de perfectionner les pratiques agricoles et de moderniser nos systèmes d’élevage », a indiqué Karim Bambadjikrou.

Visiblement émerveillé par son expérience française, il en a donné les grandes articulations. Notamment, les visites de la boutique paysanne (tenue par les producteurs eux-mêmes contrairement à celle de la Côte d’Ivoire), de laiteries produisant les produits dérivés du lait de vache, la boucherie moderne spécialisée dans l’abattage et la fabrication des produits carnés.

Les visites, à l’en croire, se sont poursuivies sur des exploitations agricoles et fermes pastorales. Contrairement aux clichés et autres préjugés, le président régional de la Cnaci-Bafing a souligné qu’ici comme en occident, l’activité agricole est assujettie aux mêmes contraintes surtout, les caprices de la météo et les difficultés d’obtention de financements auprès des banques.

Toutefois, il a dit être marqué par l’organisation, le sérieux, le professionnalisme des paysans français. Qui, selon lui, ont atteint l’autonomie totale grâce à leur modèle économique au point qu’ils n’attendent à priori rien de leur gouvernement. C’est pourquoi il a fait savoir que les connaissances acquises à la faveur de ce voyage, seront implémentées dans peu de temps dans le Bafing de sorte à se rapprocher des standards requis pour le bonheur des paysans et éleveurs de la région.

Il n’a pas manqué de leur signifier que leur réussite dépend de leur détermination à vouloir sortir de l’informel ou de s’affranchir. Car dira-t-il, « l’heure de l’autonomie vraie du monde rural a sonné ». Pour clore, il a annoncé que dans les mois à venir, une mission française se rendra en Côte d’Ivoire dans le cadre d’une coopération à l’effet d’accompagner les producteurs ivoiriens.

YK