Bafing : La chambre d’agriculture exhorte à l’amélioration de la qualité des produits

Bafing : La chambre d’agriculture exhorte à l’amélioration de la qualité des produits

Bafing : La chambre d’agriculture exhorte à l’amélioration de la qualité des produits

Karim Bamba Djikrou, président régional de la chambre d’agriculture du Bafing (Cnaci-Bafing), a battu le rappel de ses délégués communaux et sous-préfectoraux au siège de l’institution à Touba, le 12 mai. Objectifs : Démarrer le recensement effectif des éleveurs et agriculteurs, sensibilisé à la production de l’anacarde de qualité. En effet, Karim Bamba Djikrou, très remonté, a déploré la mauvaise qualité de l’anacarde proposé par les producteurs du Bafing ; discréditant du coup, ‘’le label Bafing’’.

Car les produits, en provenance de la région, sont très peu côtés de nos jours, auprès des exportateurs. « L’Etat a fait sa part en fixant un prix rémunérateur. Il ne reste plus qu’aux paysans à faire leur part en améliorant l’offre par des productions propres ».

Contrairement à leurs homologues du Gontugo (Bondoukou) qui se distinguent par la qualité de leurs produits et qui vivent pleinement des fruits de leur labeur, les agriculteurs du Bafing, « se sont malheureusement taillé une bien mauvaise réputation dans le domaine », a-t-il regretté.  A l’en croire, certains introduiraient à dessein, des corps étrangers et autres impuretés dans les sacs dans le but d’obtenir des poids consistants.

Manque de pot pour eux dans la mesure où selon l’intervenant, la vigilance des acheteurs, a permis de découvrir la supercherie. Sur sa lancée, il affirme, « la qualité commence au champ et non au moment de la commercialisation ». En clair, le président régional de la chambre d’agriculture, exhorte ses pairs, à tourner définitivement dos aux mauvaises pratiques agricoles.

Au terme de la rencontre avec les délégués, Karim Bamba Djikrou s’est soumis au grand oral face aux médias locaux. Il a décliné les missions de la Cnaci-Bafing, les avantages du recensement des acteurs des filières agricole et bétail. Il s’est dit très déterminé à mettre de l’ordre dans le monde agricole en créant les conditions d’une parfaite cohabitation entre éleveurs et agriculteurs.

En ce qui concerne la gestion des conflits, il invite avec insistance les parties opposées à privilégier « le règlement à l’amiable » que de se traîner devant les tribunaux. Et de reprendre le dicton : « mieux vaut un mauvais arrangement qu’un bon procès ». Pour lui, les acteurs, devraient tout mettre en œuvre pour trouver des solutions internes aux différends qui pourraient surgir dans leurs rapports au quotidien.

A propos du malentendu entre son institution et le conseil régional du Bafing relatif à la gestion de la transhumance dans la région, Karim Bamba Djikrou, s’est fait rassurant. Il a fait  savoir que « la crise est désormais derrière ». D’ailleurs, il a indiqué que les délégués de la Cnaci-Bafing sur le terrain, travaillent sans entrave. En tout état de cause, à l’entendre, la chambre régionale d’agriculture, conformément à son cahier des charges, prendra ses responsabilités pour s’approprier la gestion de toutes les questions liées au développement des activités agropastorales. Ce, dans l’intérêt de toutes les parties prenantes.

YAHAYA KARAMOKO

CORRESPONDANT REGIONAL