Alépé : De nombreux groupements de production de vivres sont inactifs

Dans le cadre du programme intégré de la pérennisation des cantines scolaires (Pipcs), initié depuis longtemps par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, six groupements de production ont vu le jour à l’inspection de l’enseignement préscolaire et primaire d’Alépé à l’issue d’une campagne de sensibilisation dans toutes les écoles dotées de cantines. Précisément à Ahoutoué, Memni (s/p d’Alépé), Montézo (commune d’Alépé), Mopodji, Danguira (s/p Danguira) et Domolon (s/p d’Oghlwapo).

Ils ont pour mission de produire des vivres pour faire fonctionner les cantines scolaires de leurs localités en dehors de celles fournies par le gouvernement. Malheureusement, au dire de N’gbin Akpoué, chargé des cantines scolaires,  rencontré dans les locaux de ladite inspection, le 24 juillet, ces structures dont l’avènement a été pourtant salué par les acteurs locaux du système éducatif, sont restées inactives durant toute l’année scolaire. Conséquences, a-t-il poursuivi, sur les 100 jours prévus pour l’alimentation des élèves, les cantines n’ont fonctionné que pendant seulement 18 jours avec les vivres du gouvernement. Ce qui est insuffisant, selon lui.

Il a donc saisi l’occasion pour inviter tous ces groupements à redoubler d’effort à la rentrée prochaine afin de prendre effectivement le relais une fois le stock du gouvernement épuisé pour le bonheur des tout-petits. Il précise par ailleurs que ce sont ces groupements eux- mêmes qui ont en charge la gestion des vivres qu’ils livrent aux cantines et aussi des fonds générés. Ce qui devrait être, toujours selon lui, une vraie source de motivation pour eux.

Boni Amlaman
Correspondant local