Agboville: Autorités et populations sensibilisées aux conséquences de la corruption

Agboville: Autorités et populations sensibilisées aux conséquences de la corruption

Au premier jour, la Haute autorité pour la bonne gouvernance a échangé avec le corps préfectoral, les chefs de service, les garants de la tradition, les hommes en armes et les élus. Ceux-ci ont été édifiés sur les conséquences néfastes de la corruption sur l’économie, l’image et le développement du pays.

La délégation de la Haute autorité conduite par Aka Angui Francine a clairement exposé l’objectif de la mission : enrayer ce fléau par la collaboration de tous et à tous les niveaux, en dénonçant, preuves à l’appui, «pour éviter de tomber dans la délation».

Elle a ensuite rassuré l’assistance quant aux dispositions de la loi qui protègent les dénonciateurs. Elle a affirmé que depuis sa création en 2013, la Haute Autorité n’est pas passive, bien au contraire. «Nous avons plus de 200 dossiers sur lesquels les enquêtes sont en cours…», a-t-elle ajouté.

A la fin de la première journée, une plate-forme, véritable cadre d’échanges et de concertation dénommée Anticor, a été mis en place. Elle est présidée par N’Dri Kouassi, secrétaire général 1 et préfet par intérim du département d’Agboville.

Au deuxième jour, la délégation a échangé avec la population dans son ensemble. Les débats qui ont été parfois houleux ont permis de lever les équivoques et de rassurer les uns et les autres. La population a adhéré à l’esprit de la rencontre et pris l’engagement d’apporter sa pierre à l’édifice pour une société pure.

Après avoir fait des propositions pour mettre fin au fléau, entre autres : la punition des contrevenants, la déconcentration des services, la communication régulière sur les conséquences de la corruption, l’implication accrue des acteurs locaux dans cette lutte et l’introduction de modules sur la corruption dans les programmes scolaires.

DIALLO ALY
Correspondant Régional