C’était à Aboisso le 15 mai, au cours de la campagne de promotion de ces titres sous le thème: «Bons et obligations: opportunités d’épargne pour les ménages et outils de financement du budget de l’État».

A cette occasion, le conférencier, M. Gnagne Aimé, chef de service à la direction du financement et du suivi des politiques sectorielles à la direction générale du trésor et de la comptabilité publique, a indiqué la différence entre les bons, les obligations et les emprunts obligataires.

Pour lui, les deux premiers sont ouverts aux particuliers alors que l’emprunt obligataire est, certes, offert aux particuliers mais également aux entreprises, aux mutuelles et associations…

Après quoi, il a présenté les avantages des bons et obligations pour les individus et le pays. Malheureusement, l’adhésion des populations reste timide. A titre d’exemple, le trésor a mobilisé, par ce canal, de 2005 à 2007, plus de 9 milliards de Fcfa qui restent en deçà des espérances.

Or, a-t-il précisé, ces titres sont des vecteurs importants de mobilisation des ressources financières internes et ont l’avantage d’enrichir le souscripteur. Par ce biais, ajoute-t-il, l’État invite les particuliers à contribuer au développement du pays. Et ce, à travers ce processus de bancarisation des personnes.

«C’est donc des outils essentiels de la collecte de l’épargne publique pour l’épanouissement et les investissements du pays», a-t-il affirmé. C’est à juste titre que M. Dogoba Bakayoko, le trésorier général et responsable de la circonscription financière d’Aboisso, a lancé un appel à tous pour y souscrire. Car l’État a besoin de tous et de ressources pour financer de gros projets de développement.

M. Sidiki Coulibaly, secrétaire général de préfecture, représentant le préfet, a souhaité une large promotion de ces outils auprès des populations les plus reculées.

OUATTARA ABOUBACAR
Correspondant Régional