Abengourou : Un vaste projet de restauration du massif forestier annoncé dans l’Indénié-Djuablin

Abengourou : Un vaste projet de restauration du massif forestier annoncé dans l’Indénié-Djuablin

Abengourou : Un vaste projet de restauration du massif forestier annoncé dans l’Indénié-Djuablin

1800 milliards de Fcfa. C’est le coût estimatif d’un vaste projet de restauration de la biodiversité qui sera bientôt engagé dans la région de l’Indénié-Djuablin. L’annonce a été faite le 22 mai dernier à Aniassué (22 km au sud d’Abengourou) par Pascal Kouakou Abinan, ministre de la modernisation de l’administration et de la rénovation du service public et président élu du conseil régional de l’Indénié-Djuablin.

« Nous sommes dans une région qui, naguère, était une zone forestière avec une végétation luxuriante. Malheureusement, actuellement nous tendons vers la désertification de cette région. Le disfonctionnement du climat que nous constatons tous et qui a été au centre des débats à la Cop 21, doit tous nous interpeller. Si nous n’y  prenons garde, nous serons confrontés dans quelques années à l’installation du désert.  Il faut donc réagir vite. » a fait prévaloir Pascal Abinan pour justifier l’opportunité du projet.

Des explications avancées par l’entreprise en charge de la mise en œuvre de cette action de restauration, on retient que ce projet comporte huit composantes. L’une des composantes consiste essentiellement à planter environ 800 millions de mangroves tout au long du fleuve Comoé. Et ce, sur une distance de 1 100 km allant de la localité de Bouna à celle d’Aboisso. Il s’agit, à travers cette action de préserver l’ombrage autour du cours d’eau, non seulement pour freiner son évaporation, mais aussi pour y favoriser l’accroissement des animaux aquatiques.

Le projet financé exclusivement par des partenaires extérieurs à travers le Fonds Vert, englobe également une phase de création de zones de rétention d’eau en vue de favoriser des activités agricoles. Notamment celles des cultures maraichères, l’aquaculture et autres activités menées traditionnellement par les femmes et les jeunes. La transformation et le transport de la production agricole sont également prévus par ce projet qui envisage également l’assainissement, la lutte contre la pollution et la promotion des énergies renouvelables.

 Zéphirin NANGO

(Correspondant régional)