Élections locales: Protestations des partisans des "candidats malheureux"

Les partisans des candidats malheureux protestent
Les partisans des candidats malheureux protestent
Les partisans des candidats malheureux protestent

Élections locales: Protestations des partisans des "candidats malheureux"

Élections locales: Protestations des partisans des "candidats malheureux"

Des incidents ont émaillé les élections régionales et municipales du 21 avril dernier. A Abidjan comme à l’intérieur du pays, les violations du code de bonne conduite, pourtant librement signé par les différents partis politiques et groupements politiques, en 2008, ont été observées, a constaté l’observatoire national du code de bonne conduite.

 

Dans plusieurs communes du District d’Abidjan, l’on a « frôlé le pire », au regard des actes de vandalisme perpétrés sur le terrain, selon une source policière.

 

A Yopougon, des partisans qui refusent la défaite de leurs candidats ont tenté de marcher dans la nuit du 23 avril sur le palais de la présidence de la République. Très vite, ils ont été dissuadés par la police. A Bingerville également, après la proclamation des résultats, les esprits se sont échauffés. Le dispositif de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs) mis en place, a permis de ramener le calme.

 

A Adjamé, les partisans des candidats malheureux qui rejettent les résultats proclamés, ont, à travers des mouvements sporadiques, semés la panique dans la commune. Ce qui a poussé, le mardi 23 avril, à la fermeture de nombreux commerces du côté du sous-quartier Mairie 1. Également quelques échauffourées entre les forces de sécurité et les manifestants ont été observées çà et là, a-t-on constaté dans la commune.

 

A l’intérieur du pays, il y a eu des incidents à Yamoussoukro et à Bondoukou toujours dus au refus des partisans des candidats perdants de reconnaître leur défaite.

 

Malgré l’appel au fair-play de la Commission électorale indépendante (Cei), la violence a refait surface, reconnaît des observateurs locaux et internationaux.

 

Cette situation inquiète les populations qui, entre doute et espoir, dénoncent ces violences. « Nous ne voulons plus de ce qui s’est passé à la présidentielle. La vie est trop dure », confie Samba Diallo qui tient un kiosque à café dans la commune d’Adjamé. « Je ne comprends vraiment pas ces politiciens. On nous parle d’élection de développement et voilà qu’on nous sert encore la violence. Nous sommes fatigués », poursuit Ouattara Fatima.

 

En attendant, les recours devant la chambre administrative de la cour suprême, globalement, un calme précaire semble revenu, ce mercredi 24 avril, a constaté Fratmat.info.

 

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info