Upci/Gnamien Konan: "Dans la vie, on se sert aussi de ses détracteurs pour avancer"

Le président de l’Union pour la Côte d’Ivoire, Gnamien Konan
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Upci/Gnamien Konan: "Dans la vie, on se sert aussi de ses détracteurs pour avancer"

Monsieur le président, quelle est aujourd’hui, l’audience de votre parti dans la région de Gbêkê ?
Son audience est celle d’un jeune parti très ambitieux. Nous voulons être la première formation politique dans le Gbêkê. Nous venons de le prouver en installant des coordinations dans 12 sous-préfectures et quatre autres dans le chef-lieu de région.

Pourquoi avez-vous choisi Bouaké pour procéder à l’investiture des coordinations de votre parti ?
Parce que la charité bien ordonnée commence par soi-même. J’ai créé un parti national, mais si mes parents n’y adhèrent pas, les autres risquent d’être sceptiques.

Vous avez déclaré, samedi, à Bouaké, que vous voulez que votre parti soit le n°1 en Côte d’Ivoire. Comment allez-vous vous y prendre pour atteindre ce résultat ?
On crée un parti politique pour conquérir le pouvoir et l’exercer. Mais pour le conquérir démocratiquement, il faut être le numéro 1. Pour y arriver, il nous suffira de réussir dans les 33 régions et districts ce que nous venons de faire dans le Gbêkê.

Nous sommes déjà en 2014, aurez-vous le temps nécessaire d’implanter votre parti à travers tout le pays avant la prochaine présidentielle ?
C’est une question d’organisation. Le temps appartient à Dieu.
 
Vous avez clairement annoncé que vous voulez être le directeur de campagne du Président Alassane Ouattara. Avez-vous déjà débattu de la question avec ce dernier ?
Si j’arrive à implanter l’Union pour la Côte d’Ivoire dans les 500 sous-préfectures du pays avant la prochaine présidentielle, je suis persuadé que le Président va m’appeler pour en débattre, sinon c’est moi qui le lui demanderai.

Vous ambitionnez également d’être le prochain locataire de la Primature, c’est légitime, mais avez-vous les armes nécessaires pour parvenir à vos fins ?
Surtout plus d’armes, s’il vous plaît. Nous avons une vision, un projet, une ambition et des états de service crédibles. Il ne manque plus que le soutien d’un grand parti politique.

Que pouvez-vous répondre à vos détracteurs qui disent que c’est une ambition démesurée ?
Dans la vie, on se sert aussi de ses détracteurs pour avancer. Ils constituent le pôle négatif nécessaire pour produire l’énergie. Quand j’aurai ce grand parti derrière moi, personne ne demandera leur avis. D’ailleurs, habituellement, aux postes où j’ai servi, je fais aussi bien que mes prédécesseurs.
 
Interview réalisée par
Adjé Jean-Alexis
Correspondant Régional