Tournée de sensibilisation : Le député KKP répond sans détour aux populations

Tournée de sensibilisation : Le député KKP répond sans détour aux populations

Tournée de sensibilisation : Le député KKP répond sans détour aux populations

Sans faux-fuyant, Kouamé Kouassi Patrice dit KKP, député de Yamoussoukro commune, a répondu aux questions des populations venues nombreuses à la séance de causerie qu'il a organisée, le 15 août, à sa permanence située dans les locaux de l'ex-restaurant Soukala.

L'objectif visé, selon KKP qui est à sa deuxième séance de dialogue direct avec ses électeurs, est de les informer régulièrement sur les travaux à l'hémicycle, sur l'actualité dans sa circonscription et de recueillir leurs préoccupations à l'effet de les faire remonter au gouvernement. Car pour lui, le député a pour mission de voter les lois, d'en proposer et de contrôler l'action gouvernementale.

Au cours de cette causerie, les participants sont régulièrement revenus sur les questions relatives à la candidature du Pdci-Rda à la présidentielle de 2020, la cherté de la vie, la chefferie traditionnelle à Yamoussoukro, le transfert de la capitale politique et administrative, le licenciement de certains directeurs du district autonome de Yamoussoukro, l’ insalubrité et l'insécurité grandissantes de la ville, l'emploi des jeunes.

Sur le premier point, le député KKP, qui avait à ses côtés son suppléant, Vianey Zéminy Adro, a fait savoir que le président Henri Konan Bédié a clairement indiqué que le Pdci-Rda aura son candidat en 2020. Pour lui donc, le problème réside au niveau du choix de ce candidat qui doit être consensuel pour éviter les fractures.

Concernant la cherté de la vie, il a indiqué que des actions ont été initiées par les gouvernements successifs, sans succès. Pour la simple raison que la majorité des produits consommés viennent de l'extérieur du pays.

Au chapitre de la chefferie, il a invité l'auditoire à se référer aux us et coutumes relatifs à la désignation d'un chef en pays baoulé. "Quand on est chef, on n'a pas besoin de beaucoup parler, parce que chez nous, le chef ne parle pas", a-t-il indiqué. avant d'ajouter qu'à Yamoussoukro, il y a trois tribus, à savoir celles de Zatta, Subiakro et Séman, qui doivent se réunir pour désigner le chef de canton. Ce qui n'est pas le cas actuellement.

Pour cette raison, le député a indiqué qu'il ne se reconnaît pas dans le chef de canton actuel des Akouê.

En ce qui concerne le licenciement des 4 directeurs en service au district accusés de détournement, KKP a noté que cette décision se prend en conseil de district et non par le gouverneur seul. Quant au motif du licenciement, il a dit ne pas comprendre que l'on accuse des directeurs de détournement alors que le gouverneur est l'ordonnateur exclusif des dépenses au district.

Au chapitre du transfert de la capitale à Yamoussoukro, Kouamé Patrice a fait remarquer qu'objectivement, le Chef de l'État n'a plus assez de temps pour concrétiser ce vœu cher aux populations.

 

 N'Dri Célectin