Tensions socio-politiques: La Coalition ivoirienne pour la Cpi interpelle la classe politique

Les participants à la 20e conférence trimestrielle de la Ci-Cpi, à la fin de la rencontre.
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Tensions socio-politiques: La Coalition ivoirienne pour la Cpi interpelle la classe politique

Au cours de sa 20e conférence trimestrielle qui s’est déroulée hier, à l’hôtel Ivotel Abidjan-Plateau, la coordonnatrice exécutive de la Ci-Cpi, Doumbia Fanta, a interpellé les hommes politiques en raison des tensions dans la classe politique. « 2020 est une année sensible, parce que c’est une année électorale. La présidentielle de 2020 constitue un enjeu de telle sorte que les principaux acteurs se lancent déjà des invectives, faisant craindre la récidive de la présidentielle de 2010, avec en prime de nombreuses violations des droits de l’homme, la rupture de la paix et l’équilibre sociale », a-t-elle déploré, au cours de la cérémonie d’ouverture.

Face à cette situation, la CI-Cpi appelle les jeunes à ne pas se laisser instrumentaliser. Raison pour laquelle, la conférence a misé sur le thème: «Rôle et responsabilité de la jeunesse dans le processus de cohésion sociale».

Pour la coordinatrice, la jeunesse étant le fer de lance de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, elle devrait tourner le dos aux violences politiques, pour privilégier le dialogue et le débat d’idées. Pareil  pour «l’immigration et les fléaux susceptibles de plomber votre avenir», a-t-elle plaidé.

Ali Ouattara, point focal régional Afrique francophone de la Coalition mondiale pour la Cpi, emboîtant le pas à la coordinatrice locale, a exhorté les gouvernants à «former et éduquer la jeunesse à la culture du vivre-ensemble et au respect de l’autre, à la tolérance et à la non-violence ».

La 20e conférence de la Ci-Cpi a enregistré un panel qui a vu l’intervention du président du Conseil national de la jeunesse, Eddie Marc N’Guessan. Qui a développé le thème : «Besoins de la jeunesse ivoirienne  pour véritablement prendre toute sa part dans le processus de consolidation de la cohésion sociale pour une paix durable». Ces besoins, Eddie Marc N’Guessan les a égrenés en insistant sur la formation (en termes de civisme et de citoyenneté), l’autonomisation, le leadership, la responsabilité, etc.

Second intervenant au cours du panel, Kamara Mylène, coordinatrice nationale du Wanep (Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix), a mis en lumière «La contribution de la société civile dans la consolidation de la paix ».  Elle a souligné que dans la panoplie d’actions menées, la société civile met un point d’honneur à faire en sorte que les jeunes évitent de se faire «instrumentaliser et manipuler».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 17e anniversaire de la CPI, le 1er juillet prochain.

MARCEL APPENA