Sécurité nationale: 2.736 armes marquées

Sécurité nationale: 2.736 armes marquées

Sécurité nationale: 2.736 armes marquées

Dans le cadre de l’amélioration de la sécurité physique et de la gestion des stocks d’armes et de munitions, le gouvernement a initié  une opération de marquage des armes en circulation sur le territoire national.

Ainsi, quatre kits de marquage ont été acquis par la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petits calibres (ComNat-Alpc) et remis aux différents corps des forces de sécurité nationale: Police nationale, Gendarmerie, Eaux et forêts et Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci).

« Jusqu’au 5 mars 2014, 1836 armes ont été marquées. Mais depuis le 17 mars, 900 nouveaux marquages ont été enregistrés », a révélé le commissaire-divisionnaire, Léon Djokouéhi, secrétaire de la sous-commission sécurité du ComNat-Alpc. C’était dans le cadre du séminaire à l’intention des journalistes organisé par sa structure, en partenariat avec le réseau des journalistes pour la paix et la sécurité et la coopération allemande à travers la Giz.

La ComNat  a  également entrepris une action d’informatisation de la gestion des stocks d’armes afin de mieux sécuriser et contrôler leur mouvement. Un logiciel de gestion de celles-ci  a été installé dans les différents états-majors et un manuel de procédures de gestion des stocks d’armes et munitions a été élaboré.

A cela s’ajoute la formation de 120 armuriers, et l’élaboration et la diffusion de 680 registres sécurisés pour l’enregistrement des sorties d’armes, la réhabilitation des sites de stockage d’armes conformément aux normes et standards internationaux, la réhabilitation des armuriers,  le renforcement du cadre législatif à travers un projet de décret réglementant les armes, est élaboré conformément à la convention de la Cedeao.

D’autres actions sont en vue. Notamment, une étude sur la production artisanale d’armes et munitions en vue de leur contrôle, l’identification des programmes de collecte des armes et munitions, le renforcement des programmes de sécurité  communautaire au niveau des frontières et la création d’une banque de données sur les armes et munitions.

Dans son exposé, le commissaire-divisionnaire, Léon Djokouehi, a exhorté les détenteurs d’armes à les déposer pour permettre au gouvernement de procéder soit à leur destruction, soit à leur marquage afin de  mieux maîtriser les Alpc et réduire la violence armée en Côte d’Ivoire.

Rappelons que créée par décret en 2009, la ComNat vise à contribuer à la réduction du nombre d’armes et de munitions en circulation illicite dans le pays.


Eugène YAO
eugene.yao@fratmat.info