Soutien aux populations impactées par les attaques au Faso: Des Burkinabè en Côte d’Ivoire collectent des dons

Soutien aux populations impactées par les attaques au Faso: Des Burkinabè en Côte d’Ivoire collectent des dons

Pour ce faire, après une concertation, elles ont procédé, le samedi 16 novembre, aux II- Plateau-Sococé, au lancement d’une collecte de dons (vivres, non-vivres, espèces et autres) au profit de ces déplacés.

« Il n’est jamais tard pour bien faire. Depuis quatre ans, notre mère patrie est touchée en plein cœur. Le sang d’innocentes personnes devant relever le défi de la mondialisation et amorcer le développement tant attendu, ne cesse de couler en longueur de journée et souillant ainsi la quiétude des populations, l’économie nationale et entrainant des déplacés internes et des réfugiés dans certaines localités espérant une protection et une paisible vie, abandonnant tout derrière eux à la merci des terroristes aux objectifs inavoués », a étalé Bamouni Fabrice, secrétaire général de la fedabci, lors de la conférence de presse organisée à cet effet.

Abordant dans le même sens, le président de la faitière des associations burkinabè en Côte d’Ivoire (Fedabci), Sia Koudougou, a lui, appelé toute la diaspora burkinabè à l’union pour cette action caritative pour soulager un tant soit peu ces personnes qui, selon lui, sont dans le véritable besoin.

« C’est le moment pour chacun de nous de faire parler son cœur, car ne dit-on pas que ça n’arrive pas qu’aux autres ! Depuis plus de quatre ans que cette crise sécuritaire dure, nos autorités récemment nous ont déclarés plus de 500.000 déplacés et 300.000 personnes directement impactées. C’est grave. Faisons quelque chose», a-t-il exhorté, avant d’inviter opérateurs économiques, hommes d’affaires et tout ressortissant du Faso à l’action.

« Si nous ne prenons pas garde, nous risquons d’accueillir des réfugiés ici en Côte d’Ivoire dans  nos différentes familles quand la situation deviendra pire. Nous devons tous contribuer à la résolution de cette crise sécuritaire. Notre soutien ne doit pas s’arrêter qu’aux dons. Mais à tous les niveaux. Parlons-nous afin de dégager des pistes de solutions, pourquoi pas à soumettre à nos autorités au Burkina. Taisons nos querelles intestines et  travaillons au retour de la sécurité dans notre pays », a appelé M. Sia Koudougou.

A en croire les conférenciers, le premier don sera remis dans le mois de janvier 2020. Ces dons qui seront recueillis sont uniquement destinés aux victimes des affres des jihadistes.

JEAN BAVANE KOUIKA