Soro Guillaume : "Nous n’avons pas reculé devant la nécessité d’aborder les questions les plus sensibles..."

Soro Guillaume : "Nous n’avons pas reculé devant la nécessité d’aborder les questions les plus sensibles..."

Soro Guillaume : Nous n’avons pas reculé devant la nécessité d’aborder les questions les plus sensibles

Toujours selon l’expression du président de l’assemblée nationale, « il n’est pire faiblesse que de rester insensible aux souffrances et aux frustrations de nos concitoyens ; il n’est pire affront à la grandeur de notre culture et à la tradition de notre civilisation, que de demeurer indifférents aux coups du sort qu’ont eu à subir, au cours de cette malheureuse crise que nous avons traversée, certains de nos compatriotes, et singulièrement les plus démunis et les plus vulnérables d’entre eux. »

Pour lui, un individu qui se trouve, par un malheureux concours de circonstances, privé de ce droit à un lien juridique avec un État, est en quelque sorte livré à lui-même et réduit à l’état de nature, puisque l’homme ne se cultive et ne devient « civilisé », qu’à travers les  règles et les principes que chaque membre d’une communauté s’engage à respecter.

Poursuivant, il ajouté que « le fait que cette nécessité que nous nous sommes imposée de faire évoluer notre législation en matière de citoyenneté et d’apatridie, était en même temps une obligation qui nous était imposée par la communauté internationale. »  car dira t-il, c’est une règle universelle, pour un État qui veut faire partie intégrante de la « civilisation de l’universel »,  de faire en sorte que sa législation nationale soit conforme aux dispositions pertinentes de Droit international.

Concluant ses propos, Soro Guillaume a indiqué que la démocratie est en gestation dans notre pays et adit toute sa confiance et son espoir en un avenir démocratique plus radieux.

Ouattatra Ouakaltio