La question de la réconciliation a été l’un des sujets de cette rencontre de masse à laquelle la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds), le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), l’Union républicaine pour la démocratie (Urd) ont pris part.  Simone Gbagbo était présente à ce meeting.

Assoa Adou, devant les militants rassemblés, a fait savoir que cette cérémonie populaire marque le lancement de la campagne de la réconciliation, conformément à la volonté de l’ancien Chef de l’Etat. « Laurent Gbagbo, depuis la prison, a demandé à son parti de se lever et d'aller vers les Ivoiriens pour réclamer la réconciliation nationale ».

Il a, à cet égard, salué l’ex-Première dame qui, depuis sa sortie de prison, s’est inscrite dans le processus de réconciliation nationale, posant des actes dans ce sens sur le terrain et appelant les Ivoiriens à se pardonner et à vivre ensemble.

Pour lui, cette réconciliation nationale permettra de poser toutes les questions essentielles au pays, notamment les sujets relatifs aux élections, au problème foncier.

Assoa Adou a profité de cette occasion pour remercier le Président de la République, Alassane Ouattara, pour l’ordonnance d’amnistie qui a permis à plusieurs d’entre eux de recouvrer la liberté et de revenir au pays. Il a invité le Chef de l’Etat à étendre cette mesure aux militaires encore détenus. « Nous attendons et nous serons heureux de l'entendre dire, le 7 août, que tous les prisonniers restants sortiront et que ceux qui sont en exil reviendront », a-t-il espéré.

La délégation du Pdci-Rda était conduite par Lazare Yeboué, vice-président de cette formation politique. Celui-ci a soutenu que son parti reste engagé avec cette tendance du Fpi, dans cette campagne pour la réconciliation nationale.

KANATE MAMADOU