S.E.M Justin Koutaba: ‘‘Sur 10 cartes consulaires Burkinabè 7 sont fausses’’

L'ambassadeur du Burkina, Pr Justin Koutaba
L'ambassadeur du Burkina, Pr Justin Koutaba
L'ambassadeur du Burkina, Pr Justin Koutaba

S.E.M Justin Koutaba: ‘‘Sur 10 cartes consulaires Burkinabè 7 sont fausses’’

S.E.M Justin Koutaba: ‘‘Sur 10 cartes consulaires Burkinabè 7 sont fausses’’

« Sur dix cartes consulaires burkinabè, au moins sept étaient fausses et produites dans les pays voisins. Et vendues à nos compatriotes à 2000 Fcfa », a révélé l’ambassadeur du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, le Pr. Justin Koutaba, ce mardi 26 novembre, à Abidjan-Plateau

Le diplomate burkinabè s’exprimait ainsi, à l’occasion du bilan d’une semaine de l’opération d’enrôlement pour la production de la carte consulaire biométrique débuté le 18  novembre à Abidjan et Bouaké, ainsi que le 20 novembre à Soubré.


Aussi a-t-il indiqué que le gouvernement du Burkina a fait droit à certaines préoccupations des demandeurs en faisant passer la date de validé de la carte de 3 ans à 5 ans et en acceptant dans les pièces à fournir l’ancienne carte consulaire. En attendant de soumettre les détenteurs à une audience foraine.

Pour ce qui est du coût qui est de 7000 Fcfa, il a affirmé: " Le gouvernement n'exclut pas sa révision lorsque des partenaires seront trouvés pour envisager une subvention, notamment pour les plus démunis, de nos compatriotes."

Selon lui, « les choses se passent très bien et aucun incident n’a été enregistré », à l’intérieur du pays.Cependant, « à Abidjan quelques poches de résistance ont été signalées », a-t-il reconnu. Avant de faire le point d’une semaine de l’opération selon les chiffres mis à sa disposition par l'opérateur, Snedai (société nationale d'édition de documents administratifs et d'identification). « Au total ce sont 1314 personnes qui ont été enrôlées sur une population cible de 3.050.000 burkinabè sur l’ensemble du territoire ivoirien », a-t-il dit

Par ailleurs, il a indiqué que l’opération va se poursuivre sur l’ensemble du territoire et durera entre 3 et 5 ans. Et de préciser: « l’établissement de la nouvelle carte biométrique sécurisée met fin à la production de l’ancienne carte. »

Cette opération, a en croire, le Pr. Koutaba répond aux soucis du gouvernement burkinabè de moderniser le fichier d'identification de ses ressortissants à l'extérieur et non "à priori à un besoin électoraliste". Cependant, il n'a pas omis que ces données soient utilisées par la commission électorale nationale indépendante en cas de nécessité.

 

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info