Réconciliation nationale : Banny engage les commissions locales et les Ong à enseigner le dialogue aux Ivoiriens
Pour chasser, a-t-il souligné, la violence meurtrière de la Côte d’Ivoire. «Notre mission aura été accomplie », a ajouté Charles Konan Banny. C’était à l’ouverture de l’atelier de formation des responsables locaux et des plateformes de la société civile, dans un hôtel de la place.
S’adressant aux participants, l’ancien Premier ministre a fait remarquer que «la Cdvr est un espace d’expression où les Ivoiriens viennent dire ce qu’ils pensent de leur société». Il a, cependant, tenu à faire la précision suivante : «La Cdvr chargée de panser les plaies ne peut pas être un foyer de discorde, de palabres».
Banny a saisi cette opportunité pour se réjouir de la volonté de nombreux Ivoiriens de s’engager dans le processus de réconciliation. Qui, rappelle-t-il, «est participatif, inclusif et national». Il s’est également félicité de la présence des membres des commissions locales à cette formation. Ce qui leur permettra, soutiendra-t-il, d’inculquer les valeurs fondamentales de la justice transitionnelle dans sa forme réconciliation nationale et dialogue.
L’adjoint au représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, Arnauld Akodjenou, a réaffirmé, la disponibilité de l’Onu et du Haut commissariat des droits de l’homme à soutenir la Cdvr dans sa mission. Il a, auparavant, salué la tenue du présent atelier qui s’inscrit dans le cadre de la phase qualitative des consultations nationales.
Quant au point focal de la Cdvr, en charge des consultations nationales, Franck Sran Kouassi, par ailleurs porte-parole du président Charles Konan Banny, il a égrené les différents thèmes qui seront traités au cours de cette séance de formation. Ce sont, entre autres : Mandat et missions de la Cdvr ; Dialogue, Recherche de la vérité et techniques de sensibilisation.
Après Abidjan, cette formation sera dispensée dans plusieurs villes du pays dont Bondoukou, Bouaké, Daloa et Duékoué.
Emmanuel Kouassi