Révision de la liste électorale/Paul Koffi Koffi : « En s’inscrivant sur la liste électorale on donne un sens à sa vie »

Révision de la liste électorale/Paul Koffi Koffi : « En s’inscrivant sur la liste électorale on donne un sens à sa vie »

Révision de la liste électorale/Paul Koffi Koffi : « En s’inscrivant sur la liste électorale on donne un sens à sa vie »

L’ex-ministre, Paul Koffi Koffi, est commissaire à l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest africain) avec résidence à Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso. Et pourtant, il reste très préoccupé par tous les évènements qui se déroulent dans son pays, la Côte-d’Ivoire. « Le maximum d’ivoiriens en âge de voter doit être inscrit », a-t-il exhorté.

C’est ainsi qu’il s’est mis en congé, un tant soit peu, de son statut de fonctionnaire international pour échanger avec les populations de Bouaké sur la révision de la liste électorale qui va s’ouvrir sur la période du 18 au 24 juin prochain sur toute l’étendue du territoire nationale.

L’ex-ministre de l’enseignement technique et de la formation a voulu faire comprendre aux populations de Bouaké qui l’avait élu comme député pour cette présente législature l’importance de se faire enrôler sur la liste électorale. « En s’inscrivant sur la liste électorale on donne un sens à sa vie celui de pouvoir choisir en toute indépendance d’esprit le choix des dirigeants qui doivent diriger son pays », a-t-il fait savoir.

Pour lui, c’est une fierté légitime pour tout ivoirien d’apporter sa petite pierre à la construction de la Côte d’ivoire. Par conséquent, il a invité tout le monde à faire de cette révision de la liste électorale sa préoccupation quotidienne. « Allez partout pour chercher les potentiels électeurs qui doivent figurer en toute légitimité sur cette liste », a-t-il lancé.

Il a surtout insisté sur les nouveaux majeurs, c’est-à-dire ceux qui ont eu 18 ans au plus tard le 31 mai dernier. « A cet âge, on est majeur. On a le droit de décider par nous-même non seulement pour notre avenir, mais aussi pour celui de notre pays », a-t-il dit.

Pour permettre à certains leaders d’opinion de mener à bien cette mission, il leur a offert des motos pour aller sur le terrain de jour comme de nuit.

CHARLES KAZONY

CORRESPONDANT REGIONAL