Révision de la liste électorale/Bouaké : Jean Claude Kouassi satisfait du bon déroulement de l’opération

Révision de la liste électorale/Bouaké : Jean Claude Kouassi satisfait du bon déroulement de l’opération

Révision de la liste électorale/Bouaké : Jean Claude Kouassi satisfait du bon déroulement de l’opération

Le déroulement de l’enrôlement des électeurs à Bouaké s’est très bien passé. C’est le constat qu’a fait, samedi 23 juin, 24h avant la fin des opérations, Jean Claude Kouassi, ministre de l’emploi et de la protection sociale.

Il a eu a visité un certain nombre de centres d’enrôlement singulièrement celui du collège Saint-Viateur où se trouve son bureau de vote. Il a saisi cette opportunité pour vérifier que son nom figure bel et bien sur la liste électorale. « Mon nom y figure », s’est-il rassuré. « Les chefs de centres nous ont dit qu’il n’y a eu aucun incident technique n’est venu perturber son bon déroulement », a-t-il révélé.

Seulement, a-t-il noté, qu’ils lui ont avoué que le taux de participation a été moyen. Au lendemain du passage du ministre, nous sommes allés faire notre propre constat dans certains centres d’enrôlement à quelques des heures de leur fermeture.

Au groupe scolaire Koko 1, le chef de centre, Landry Camille N’Zon, nous reçoit. « Ce sont 136 personnes au total que nous avions recensées avec un nombre élevé de nouveaux majeurs », a-t-il confié. Avant notre départ, deux dames sexagénaires sont venues vérifier si leurs noms figuraient sur la liste électorale. Non sans se renseigner à quel moment, elles recevront leurs cartes d’électeurs.

Par la suite, nous avions mis le cap sur le plus grand centre d’enrôlement de Bouaké. Il s’agit du collège moderne Saint Jacques situé au quartier Dar-Es-Salam 1. Nous trouvons une dizaine de personnes venues soit pour se faire recenser soit pour vérifier que leur nom figure sur la liste.

C’est le cas de Koné Salifou, étudiant. « Je vivais à Issia. Je suis maintenant à Bouaké. Je suis donc venu me refaire enrôler parce que j’ai changé de ville », a-t-il dit.

Par contre Berté Ténan, opérateur économique s’y est rendu pour une simple vérification que son nom y figure. Malheureusement, pour Doumbia Oumou, ménagère, elle n’a pu se faire enrôler. « Nous avions des difficultés avec les empreintes de cette bonne dame », a déploré, Abou Doumbia, chef du centre d’enrôlement du collège moderne Saint Jacques.

D’ailleurs, a-t-il souligné, « nous avions été confrontés à ce même problème avec une dizaine de personnes ». Si l’on en croit le chef de centre du collège moderne Saint Jacques, ils ont pu enrôler durant la semaine une cinquantaine de personne en moyenne par jour. « Les deux premiers jours ont été moindre. Mais par la suite nous sommes passés à 50 personnes jour », s’est-il réjoui.

CHARLES KAZONY