Revendications sociales : Le PDCI-RDA parle aux fonctionnaires et militaires

Revendications sociales : Le PDCI-RDA parle aux fonctionnaires et militaires

Revendications sociales : Le PDCI-RDA parle aux fonctionnaires et militaires

Il ne s’était pas encore exprimé. C’est chose faite. Le Pdci-rda a exhorté, hier, les soldats, les fonctionnaires, ainsi que les populations à savoir raison garder et à mettre le dialogue en avant, après les mouvements d’humeur des mutins les 5 et 6 janvier derniers.

«Le Pdci- Rda demande à tous les soldats des forces armées de Côte d’Ivoire de privilégier le dialogue avec leurs différentes hiérarchies et de continuer à mettre un point d’honneur à protéger les biens et les personnes de notre pays », a indiqué à la maison du  pdci, le porte-parole, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. «Le Pdci-Rda demande aux différents syndicats de fonctionnaires et agents de l’état de privilégier le dialogue social constructif avec les pouvoirs publics pour l’aboutissement de leurs légitimes revendications », a-t-il ajouté dans une déclaration sanctionnant une réunion extraordinaire du secrétariat exécutif présidée par Noël Akossi Bendjo, secrétaire exécutif chargé de l’organisation et de la mobilisation. Le vieux parti invite les populations « à la vigilance » et les militants « à demeurer à l’écoute des mots d’ordre du parti ».

Et la déclaration de poursuivre : « Le Pdci-Rda tient, ici, à féliciter le Président de la République pour la promptitude avec laquelle il a pris des initiatives pour ramener le calme et la quiétude au sein des populations  » . Néanmoins, elle « déplore et condamne l’instrumentalisation de la violence comme mode de revendication et de règlement des différends qui entache l’image et la stabilité de notre pays ».

Et « exprime sa compassion aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés ». Formation attachée au dialogue, le parti septuagénaire encourage la voie de la négociation tous azimuts, au moment où le gouvernement a trouvé un terrain d’entente avec les grévistes et que semble retombée la fièvre chez les soldats.

BENOÎT HILI