Réforme de la CEI: Une association de la société civile fait ses propositions

Réforme de la CEI: Une association de la société civile fait ses propositions

L’objet de cette rencontre, organisée par le Groupe de plaidoyer et d'actions pour une transparence électorale (Gpate), en collaboration avec la Friedrich-Ebert-Stiftung (Fes), était de faire des propositions et recommandations pour la recomposition de l’instrument électoral en Côte d’Ivoire. Ces propositions qui ont été formulées dans un document, au terme de cet atelier, portent entre autres sur la suppression de la notion de représentants des partis politiques, de l’administration, des religieux et des chefs et rois de la commission en charge d’organiser les consultations électorales.

Le Gpate, constitué essentiellement des organisations de la société civile, voudrait avoir une place centrale dans le dispositif électoral.

Pour une autonomie financière de la Cei, cette association a également souhaité que l’institution puisse disposer directement de son budget avec un audit annuel de ses comptes.

Le Gpate s’est, en outre, félicité de l’ouverture des discussions entre le gouvernement, la société civile et l’opposition en vue de réexaminer le cadre juridique et institutionnel de la commission électorale indépendante.

Les membres de cette structure, dans le document comportant leurs propositions, ont dit avoir tenu compte de la double exigence d’indépendance et d’impartialité de la Cei, tant au plan de sa composition que de son mode opératoire.

Martin Bléou, anicien président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), a été invité à prononcer une conférence en début des travaux de cet atelier. Celle-ci avait pour thème : « Quels cadres juridiques et institutionnels pour des élections démocratiques et crédibles en 2020 ».

Ce séminaire a également été meublé par des panels relatifs à la portée de l'arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et au rôle du juge constitutionnel dans des élections apaisées.

KANATE MAMADOU