Réforme de la CEI : Le FOSCAO-CI plaide pour la reprise du dialogue

Réforme de la CEI : Le FOSCAO-CI plaide pour la reprise du dialogue

Le Forum de la société civile en Afrique de l’ouest-Cote d’Ivoire (Foscao-ci) a organisé un panel sur le thème : « De la réforme non consensuelle de la Cei à la modification constitutionnelle : Enjeux et menaces sur la paix, la démocratie et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire ». C’était le mardi 20 août 2019, à Abidjan-Cocody.

Un panel animé par André Silver Konan, journaliste sur le thème la liberté d’expression et processus électoral : enjeux et perspectives, Traoré Wodjo Fini, ex-vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme de Cote d’Ivoire (Cndh)  sur le processus électoral et état de droit », N’guessan Sylvain, analyste politique sur « analyse du paysage politique et enjeux des élections et Denis Yoraubat sur « processus Apdh-Etat de Cote d’Ivoire devant la Cour africaine : que retenir pour une Cei inclusive et indépendante ».

Le modérateur était Guillaume Gbato, journaliste à Notre Voie. « Il s’agit de faire un plaidoyer pour la reprise du dialogue politique conformément au protocole de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance », a indiqué Drissa Soulama, coordonnateur du Foscao-ci.

Selon lui, le Foscao-ci est fortement préoccupée par la radicalisation des positions et des risques d’une crise postélectorale liés à la composition de la Cei.  C’est pourquoi, il lance un appel au calme et à la retenue de tous les acteurs politiques. « La situation est certes difficile mais nous n’avons d’autres choix que de nous engager plus et nous organiser encore mieux. Les efforts de la société civile et des citoyens en général doivent s’inscrire dans une vision holistique et à long terme afin d’avoir des résultats concrets », a-t-il soutenu.

Ce panel avait donc pour objectif de rapprocher les positions et contribuer ainsi à l’organisation d’un processus électoral apaisé et inclusif en Côte d’Ivoire.  « Il s’agit d’offrir un cadre d’échange et de discussion aux leaders d’opinion, des personnalités de la société civile aux fins d’ouvrir un débat citoyen sur les enjeux des élections de 2020 », dixit Drissa Soulama.

 

E.Y.