Réforme de la CEI: Affi annonce une poursuite ‘’devant les instances internationales’’ en cas de refus

Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi).
Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (Fpi).
Pascal Affi N'Guessan, pru00e9sident du Front populaire ivoirien (Fpi).

Réforme de la CEI: Affi annonce une poursuite ‘’devant les instances internationales’’ en cas de refus

Dans une interview accordée à Jeune Afrique qui a été publiée ce lundi 19 février 2018, le président Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien (Fpi) se veut clair.

« Je ne vois pas comment le gouvernement pourrait refuser d’exécuter une décision prise par une organisation, la Cadhp (Ndlr: Cour africaine des droits de l’homme et des peuples), à laquelle il a librement adhéré. S’il ne le fait pas, nous pourrions attaquer les résolutions prises par cette Cei illégale devant les instances internationales », affirme Affi N’Guessan.

L’on se rappelle bien que le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly s’était longuement prononcé le 14 février 2018, à l’occasion de sa conférence de presse concernant des actions de sa première année, à la tête du gouvernement. Il avait insisté sur le fait que la Commission actuelle était le fruit d’un consensus avec les parties prenantes y compris les formations politiques d’opposition et la Société civile. Et d’ailleurs, selon lui, la mise en place de la Cei a été supervisée par le National democratic institute (Ndi).

Les partis d’opposition et la société civile, selon Affi N’Guessan, se disent déterminés pour atteindre leur objectif. « Nous nous battrons pour que les élections soient organisées selon des normes internationales », soutient le premier responsable du Fpi. Avant de se réjouir que la société civile ait écrit au Président de la République, Alassane Ouattara, pour lui faire des propositions.

Edouard Koudou
edouard.koudou@fratmat.info