Recomposition de la Cei : Aimée Zébéyoux invite la société civile à resserrer les rangs

Recomposition de la Cei : Aimée Zébéyoux invite la société civile à resserrer les rangs
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Recomposition de la Cei : Aimée Zébéyoux invite la société civile à resserrer les rangs

Membre à la fois du gouvernement et de la société civile, donc interface idéale entre les deux parties, la secrétaire d’État auprès du garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l’Homme, chargée des droits de l’Homme, Aimée Zébéyoux, a engagé un dialogue direct permanent avec les plateformes et faîtières de la société civile.

Dans ce cadre, elle a échangé hier avec plusieurs organisations non gouvernementales à son cabinet, à Abidjan. Il s’agissait pour Aimée Zébéyoux de les entretenir sur la demande du gouvernement visant à lui faire des propositions pour la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei).

« Il faudrait qu’on ait un esprit d’écoute et qu’on n’aille pas en rangs dispersés », a-t-elle plaidé. Une invitation à éviter les passions et les postures braquées vis-à-vis du gouvernement. Pour elle, le recours du gouvernement à la société civile devrait plutôt permettre à ses différents acteurs de se rencontrer, de se connaître, d’échanger et d’apprendre à travailler ensemble.

À ceux qui se plaignent d’avoir été écartés de la rencontre avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly le 24 janvier, à la primature, la représentante du gouvernement a assuré que tout le monde sera associé au processus.

« Personne n’est écarté, mais il faut que nous nous organisions. Nous devons saisir cette occasion pour montrer que nous sommes une société civile organisée, unie et forte », a-t-elle exhorté, expliquant qu’il était impossible « matériellement », d’inviter toutes les organisations à ce rendez-vous. De toutes les façons, la société civile a deux semaines pour déposer ses propositions au gouvernement. Aux dizaines d’associations réunies, Aimée Zébéyoux a donc requis des « propositions concrètes et constructives permettant d’aboutir à des résultats efficients pour l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire ».

A cet effet, elle a souhaité que chaque acteur ou structure cherche s’approprier la Constitution, le code électoral, les textes qui régissent la Cei et l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) du 17 novembre 2014.

Parmi les interlocuteurs de la secrétaire d’État, hier, figuraient notamment la plateforme des organisations de la société civile pour l'observation du processus électorale en Côte d'Ivoire (Poeci), Wanep-Côte d’ivoire, l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci) et le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (Gofehf).

Benoit HILI