Protection et réintégration des migrants: L’état d’avancement de la mise en œuvre de "l’initiative conjointe FFUE-OIM" présenté

Protection et réintégration des migrants: L’état d’avancement de la mise en œuvre de "l’initiative conjointe FFUE-OIM" présenté

Protection et réintégration des migrants: L’état d’avancement de la mise en œuvre de "l’Initiative conjointe FFUE-OIM" présenté

Le directeur général des Ivoiriens de l’extérieur, Issiaka Konaté;  Mme Marina Schramm, chef de mission de l'Organisation internationale de la migration (Oim) en Côte d'Ivoire et la déléguée de l’Union européenne, Marie Molinie étaient devant la presse, ce lundi 19 février 2018. Ils ont présenté l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’« Initiative conjointe FFUE (Fonds fiduciaire d’urgence)-OIM pour la protection et la réintégration des migrants en Côte d’Ivoire ».  C’était à l’Hôtel Palm Club d’Abidjan-Cocody.

D’entrée, ils ont expliqué que l’initiative conjointe « FFUE-OIM » prend en compte 14 pays. Cette initiative financée par l’Union européenne et mise en œuvre par l’Oim à hauteur de 150 millions d’Euro se fait en partenariat avec les gouvernements concernés. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire le projet pour la protection et la réintégration des migrants ivoiriens cours sur trois ans et  est financé à hauteur de 2,7 millions d’Euro.

Ce projet, diront-ils, porte sur la réintégration, la protection, le renforcement des capacités et le renforcement des connaissances sur le profil des migrants. C’est dans le cadre de ce projet que tous les migrants qui ont regagné la Côte d’Ivoire par le soin de l’Oim et de la direction générale des Ivoiriens de l’extérieur.

« Plus de 200 personnes vulnérables ont été assistées, dont notamment 80 MNA, 120 personnes hospitalisées et environ 30 victimes de traite des personnes. Entre le 1er janvier et le 15 février 2018, l’Oim a accueilli près de 800 migrants de retour dans ses locaux. Entre le 1er janvier 2018 et le 15 février 2018 près de 250 migrants ont reçu une consultation médicale à l’Oim. 200 personnes vulnérables sont appuyées actuellement pour le développement de projet de réintégration/plan de réintégration individuelle (donc les plus vulnérables), s’ajoutent les consultations dans les centres d’hébergement. Près de 50 plans individuels de réintégration sont en cours de finalisation des procédures financières. 90 personnes ont bénéficié de formations avec l’AGEFOP ; 180 autres sont inscrites pour débuter les formations. » Tel est une partie du point de la mise en œuvre du projet.

En outre, il faut indiquer que  10 mineurs vont débuter des formations professionnelles en février. Tous les mineurs en âge de scolarisation, ont-ils soutenu, ont reçu un soutien pour les frais d’inscription et les fournitures scolaires. « 4 projets collectifs ont été développés et sont en cours d’examen. Un appel à propositions pour la réintégration a été lancé, les propositions reçues sont en cours d’examen avec le Gouvernement. Un second appel à propositions sera lancé au courant du mois pour la réintégration communautaire et collective », ont-ils signalé.

Une étude mise en œuvre par l’Oim et basée sur les déclarations volontaires de migrants qui ont participé aux programmes de retour volontaire vers la Côte d’Ivoire révèle, entre autres, que leur âge oscille entre 18 et 30 ans, avant leur départ, 60% d’entre eux résidaient à Abidjan et plus de 70% disposaient d’emplois rémunérés avant leur départ. Ils sont 70% d’alphabétisés, 85% ont grandi dans un milieu urbain, leur fonds propres pour migrer provient de revenu mensuel  qui est supérieur à 100.000 FCFA.

Notons que selon l’Oim, les entretiens ont été faits avec un échantillon d’environ  11.000 personnes après l’arrivée en Côte d’Ivoire des bénéficiaires.

CHEICKNA D. Salif

salifou.dabou@fratmat.info