Programme SIPAO Interpol: Les acteurs réfléchissent aux techniques

Le directeur général de la police nationale Youssouf  Kouyaté (en tenue), pose avec les participants de la réunion.
Le directeur général de la police nationale Youssouf Kouyaté (en tenue), pose avec les participants de la réunion.
Le directeur gu00e9nu00e9ral de la police nationale Youssouf Kouyatu00e9 (en tenue), pose avec les participants de la ru00e9union.

Programme SIPAO Interpol: Les acteurs réfléchissent aux techniques

Programme SIPAO Interpol: Les acteurs  réfléchissent aux techniques

Le Système d’information policière pour l’Afrique de l’ouest, programme Sipao, en anglais « Wapis », est en train de prendre une grande dimension après sa mise en œuvre dans quatre pays pilotes de l’Afrique de l’ouest. Pour plus d’efficacité, les acteurs ont organisé une rencontre jeudi, dans les locaux du bureau régional Interpol Abidjan afin de réfléchir aux techniques du partage d’informations.

Ce programme qui a pour objectif d’accroître la capacité des services en charge de l’application de la loi ouest-africaine, permettra aux participants de trouver au terme des travaux, des solutions nécessaires durant cette rencontre de deux jours. A l’effet de parvenir à une réduction  du terrorisme qui mine la sous-région.

Revenant sur la portée du programme, le directeur général de la police nationale, le commissaire divisionnaire major de police, Youssouf Kouyaté, a énuméré plusieurs avantages. Il a précisé que ce programme servira  d’aide à la conduite des enquêtes pénales des officiers de police judiciaire de l’espace ouest-africain, d’intensifier la lutte contre les malfaiteurs en fuite...

Au niveau national, le directeur général de la police a noté qu’avec cet instrument de lutte contre le terrorisme, les données policières seront centralisées, partagées et sécurisées dans chaque pays entre les différents services en charge de l’application de la loi.

Pour la réussite de ce projet, Youssouf Kouyaté a invité à la solidarité. « Pour aller vite, il faut être seul, mais pour aller loin, il faut être avec les autres », a conseillé le directeur général de la police nationale. Avant de traduire ses remerciements à l’Union européenne (Ue), à l’Oipc Interpol, à la commission paix et sécurité de la Cedeao et à l’ensemble des partenaires pour leur soutien constant au programme.

L’ambassadeur de l’Union européenne (Ue) en Côte d’Ivoire, son excellence Jean François Valette, a précisé que ce programme qui entre dans sa 3ème phase, a bénéficié d’un financement de 5 millions d’euros de l’Ue. En termes d’avantages, le diplomate européen a indiqué que les données de police seront numérisées et faciliteront des échanges entre les pays pour renforcer la coopération.

En faveur de la garantie des droits fondamentaux du citoyen, son excellence Jean François Valette a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne et de la Cedeao. Dans le cadre de la lutte contre les crimes organisés, il a encore assuré la détermination de l’Ue.

Daniel Assouman
Correspondant