Présidentielle 2020: La Convention de la société civile ivoirienne se prononce sur la réforme de la CEI

Présidentielle 2020: La Convention de la société civile ivoirienne se prononce sur la réforme de la CEI

Entamées en début d’année, les négociations sur la recomposition de la Cei telle que recommandée par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples ont débouché sur une recomposition des commissaires. Au lieu de 17 comme c’était le cas dans l’ancienne mouture, le nombre des commissaires est désormais de 15 dont 6 de la société civile. Cette nouvelle mouture rencontre l’assentiment de nombre de partis tels que le Pdci-Rda et le Fpi. 

En présence de plusieurs partenaires dont le Contrat de désendettement et de développement (C2d) et le Programme pays de renforcement des capacités (Pprci), les dix membres du nouveau bureau de coordination dirigé par Mahamadou Kouma, ont été investis et ont reçu leurs différentes feuilles de route, des mains du président de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire, membre observateur.

Selon Mahamadou Kouma, il faut certes inscrire le nouveau mandat dans la continuité, mais avec engagement et beaucoup plus de dynamisme. «Il nous faut améliorer le dispositif managérial en contribuant au développement économique et social du pays», a-t-il soutenu.

Pour réussir ce mandat, la Csci compte s’appuyer sur un plan stratégique 2019-2025. D’ailleurs, le second volet de la cérémonie a été consacré à ce programme stratégique. Présenté dans le menu détail sur PowerPoint, il est axé sur des points clés comme la formation et le renforcement de capacités, la communication, des études et des enquêtes portant notamment sur l’observation de la vie politique.

Apolitique, laïque et à but non lucratif, la Csci regroupe 171 organisations de la société civile ivoirienne. Centrée autour d’organisations religieuses, syndicales, professionnelles et des Ong, la coordination est tournante. Ainsi pour le mandat 2019-2021, la présidence revient aux organisations religieuses. Comme objectif, cette structure œuvre pour la bonne gouvernance, la cohésion sociale, la démocratie participative et l’Etat de droit.

MARCEL APPENA