Participation aux élections locales : Le Fpi confirme la suspension de ses cadres

Richard Kodjo, le secrétaire général par intérim du Fpi, était, hier,  face à la presse.
Richard Kodjo, le secrétaire général par intérim du Fpi, était, hier, face à la presse.
Richard Kodjo, le secru00e9taire gu00e9nu00e9ral par intu00e9rim du Fpi, u00e9tait, hier, face u00e0 la presse.

Participation aux élections locales : Le Fpi confirme la suspension de ses cadres

La participation aux élections du 21 avril dernier de certains de leurs militants n’est pas du goût des dirigeants du Fpi. C’est Dr. Kodjo Richard qui l’a signifié lors d’une conférence de presse au siège de campagne de l’ex-Président Laurent Gbagbo sis à la Riviera Attoban. « Les élus Fpi et tous les militants qui ont participé activement aux élections du 21 avril seront suspendus de toute activité du parti », a déclaré le Secrétaire général par intérim et porte-parole de l’ancien parti au pouvoir. Pourquoi cette sentence sans appel ? Il est reproché à ces militants d’avoir désobéi au mot d’ordre de boycott de ces élections que les dirigeants estiment être « une mascarade». D’abord parce qu’elles auraient été organisées par décision unilatérale du régime en place alors même que des discussions dans le cadre « d’un dialogue direct » avec le Fpi était en cours.  Ensuite, parce que pour ces mêmes dirigeants, la Commission électorale indépendante (Cei) serait illégitime du fait qu’elle serait hors mandat. Et enfin parce que ces élections seraient illégitimes pour l’ancien parti au pouvoir et qu’il ne saurait reconnaître de ses résultats.

Le Fpi qui dit avoir ses propres moyens de comptage a  estimé, par ailleurs, que le taux de participation réel aux élections dernières n’est, en réalité, que de 10 à 12%. Contrairement aux déclarations officielles. La conclusion que ses dirigeants en tirent est que tous ceux qui se sont abstenus d’y participer sont, de fait, leurs militants qui auraient répondu à leur mot d’ordre de boycott. Par voie de conséquence, le Fpi demeure le premier parti politique ivoirien. Pour éviter, disent-ils, que la Côte d’Ivoire ne sombre dans le chaos, ils comptent rallier à leur cause pour des actions futures« tous les démocrates» du pays  sans exclusive.

Théodore Sinzé