Mutation au sein des armées: L’Armée de terre et celle de l’air ont de nouveaux chefs

Mutation au sein des armées: L’Armée de terre et celle de l’air ont de nouveaux chefs

Mutation au sein des armées: L’Armée de terre et celle de l’air ont de nouveaux chefs

La vague de mutation en cours au sein des Forces armées de Côte d’Ivoire (Faci) s’est soldée par deux cérémonies de passation et de prise de commandement respectivement à la tête de l’Armée de terre et de l’Armée de l’air le mardi 31 janvier 2017, à Akouédo et à la base aérienne d’Abidjan.

Des changements qui s’inscrivent dans le plan normal de mutation au sein des armées. Le général de brigade Kouamé N’Dri Julien et le colonel-major N’Guessan Koffi Alfred, les tous nouveaux chefs de l’armée de terre et de l’armée de l’air ont été nommés le 26 janvier 2017. Les deux cérémonies se sont déroulées en présence du général de division Touré Sékou, chef d’État-major général des armées et d’autres membres de la haute hiérarchie militaire.

« Officiers, sous-officiers, militaires du rang, au nom du chef suprême des armées, vous reconnaîtrez désormais pour chef, le général de brigade Kouamé N’Dri Julien et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des  règlements militaires, l’observation des lois pour le succès des armes de la Côte d’Ivoire ». C’est en ces mots que le général de division Touré Sékou a procédé au transfert de commandement à l’Armée de terre entre le général de brigade Soumahoro Gaoussou et le général de brigade Kouamé N’Dri Julien. Ce dernier s’est vu confier le drapeau de l’école dont il assurera la garde tout au long de sa période de commandement.


Prenant la parole, le nouveau chef d’État-major de l’Armée de terre, le général de brigade Kouamé N’Dri Julien a tenu à remercier particulièrement la hiérarchie militaire pour la confiance placée en lui. Il a affirmé son engagement à emboîter le pas à ses devanciers. Dans son ordre du jour N°1, il a dit vouloir compter sur la synergie d’actions de ses collaborateurs afin de mener à bien sa mission. « Je compte sur vous pour toujours donner le meilleur de vous-mêmes aussi bien qu’en qualités humaines, qu’en qualités professionnelles », a-t-il indiqué.

Même son de cloche à l’État-major de l’Armée de l’air où le colonel-major N’Guessan Koffi Alfred a pris le commandement de ladite armée. Sous le regard de l’assistance, le nouveau chef d’État-major de l’Armée de l’air, remplaçant le général de brigade Jean Jacques René Ouégnin, admis à faire valoir ses droits à la retraite depuis le 31 décembre 2016, a rappelé les missions qui lui sont assignées. À savoir, « participer à la sécurité et à la défense nationale ».

Dans ses propos, le nouveau chef d’État-major de l’Armée de l’air a rendu un grand hommage à la haute hiérarchie militaire pour la tâche si exaltante à lui confiée. Il s’est dit prêt à relever le défi et à faire appliquer la déontologie militaire au sein de son armée. Un défilé à pied des troupes a mis fin aux deux cérémonies.

Pour rappel, la prise de commandement consacre l’effectivité de la prise de service du chef militaire. La symbolique de la garde du drapeau est l’engagement de ce chef à porter et maintenir haut le flambeau comme l’on fait ses devanciers et que perpétueront ses successeurs.


Alain Zama
Correspondant communal