Modernisation de l’état civil: Un nouveau mécanisme d’enregistrement des actes au centre d’un atelier

Modernisation de l’état civil: Un nouveau mécanisme d’enregistrement des actes au centre d’un atelier

C’était le 10 juillet, à Jacqueville, en présence des représentants des ministères de l’Intérieur et de la Sécurité ; de la Justice ; de la Santé ; du Plan et des Affaires étrangères, etc., et des partenaires techniques et financiers, notamment l’Unicef, le Hcr, l’Afd, l’Union européenne.

Pour Konaté Diakalidia, par ailleurs directeur exécutif du projet, il s’agit de permettre aux différents acteurs de mutualiser les expériences vécues dans les 3 régions citées plus haut et de faire ressortir les difficultés rencontrées lors de l’implémentation du projet. Ce, afin d’aboutir à des recommandations fortes qui seront prises en compte dans la mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (Rnpp).

« Je souhaite que ces recommandations soient  à même de faire avancer l’état civil, comme le souhaite le gouvernement ivoirien et tel que décliné dans le Pnd 2016-2020 », a-t-il soutenu. Selon lui, la nécessité de moderniser le système d’état civil s’impose. C’est pourquoi il souhaite, à partir des conclusions de l’évaluation qui ont montré la faiblesse de l’actuel système, que les participants portent un intérêt particulier au projet.

Meless Essis Jean Yves, directeur de l’état civil et de l’identification, a, dans sa présentation, insisté sur la méthodologie à adopter pour répondre aux attentes formulées par le directeur exécutif. Selon lui, l’atelier est constitué de 4 sous-groupes qui aborderont des thématiques précises, en alternant travaux en plénières et en commissions.

Ainsi, le sous-groupe 1 traitera des fonctionnalités des bureaux d’état civil (Bec), des points de collecte communautaires (Pcc) et des points de collecte sanitaires (Pcs). Le sous-groupe 2 discutera des outils de collecte et du mode opératoire. Quant au sous-groupe 3, il abordera la question des registres et des formulaires de déclaration pendant que le dernier sous-groupe fera un tour d’horizon de la coordination et du suivi des activités.

Relevant les difficultés rencontrées lors des phases pilotes, Affessi Affessi, chef du projet pilote, a évoqué l’insuffisance, voire, dans certains cas, l’absence de prise en charge des acteurs intervenant dans la chaîne de déclaration et le manque de bâtiments devant abriter les équipements techniques. Toutes choses qui plombent le processus.

Quant au Dr Toa Bi Irié Laurent, point focal du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique sur ce projet, il a indiqué que la plus grande difficulté dans ce projet est l’analphabétisme des usagers. C’est pourquoi il a recommandé la sensibilisation et la formation de tous les acteurs pour l’atteinte des résultats escomptés.

HERVE ADOU
SERCOM ONECI