Mali: Les chefs d'Etats-majors de la CEDEAO d'accord pour les casques bleus en juillet

Le général Soumaïla Bakayoko et ses collègues de la CEDEAO
Le général Soumaïla Bakayoko et ses collègues de la CEDEAO
Le gu00e9nu00e9ral Soumau00efla Bakayoko et ses collu00e8gues de la CEDEAO

Mali: Les chefs d'Etats-majors de la CEDEAO d'accord pour les casques bleus en juillet

Mali: Les chefs d'Etats-majors de la CEDEAO d'accord pour les casques bleus en juillet

La réunion extraordinaire du comité des chefs d’états-majors de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) sur la crise malienne, tenue les 25 et 26 mars à Yamoussoukro, a rendu ses conclusions.

Dans trois mois, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) deviendra une force onusienne. C’est ce que l’on retient du rapport final lu par le président du comité, le général Soumaïla Bakayoko, ce mardi 26 mars.

Signalons que la Misma sur le terrain au Mali, est composée majoritairement des troupes française, tchadienne et malienne rejointes par celles du Burundi, Rwanda, Nigeria, Niger, etc. avec des appuis logistiques de la communauté internationale.

Cette réunion extraordinaire des Cema de la Cedeao a enregistré la participation du général de division, commandant la Misma, du chef d’état-major des forces armées du Tchad, du commandant de la force française de l’opération Serval au Mali, le général De Saint Quentin, de l’envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu, le général Gueye, de la commissaire chargée des affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, du conseiller militaire aux opérations de maintien de paix, chef de la délégation de l’Onu.

Notons que, l'ONU table sur la "présence complète" de sa "mission de stabilisation" au Mali en juillet pour remplacer la mission africaine Misma et le gros de l'armée française, a déclaré samedi à Bamako Edmond Mulet, sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix de l'ONU.

"Juillet pourrait voir le transfert de la Misma vers la mission de stabilisation de l'ONU", a déclaré M. Mulet en précisant que ce déploiement devait être précédé par un vote au Conseil de sécurité de l'ONU.

 Koffi Kouamé
Agence de Yamoussoukro