Lutte contre les flux illicites d'armes à feu: Les forces de l'ordre ivoiriennes formées à l'usage des modèles standards de collecte de données

Lutte contre les flux illicites d'armes à feu: Les forces de l'ordre ivoiriennes formées à l'usage des modèles standards de collecte de données

C'était le 7 mai 2019, au siège de la ComNat-Alpc, à Abidjan-Cocody. Ce séminaire a regroupé les partenaires techniques engagés dans ce projet (la gendarmerie, la police nationale, les eaux et forêts, la douane, le ministère de  la Justice et des Droits de l'homme).

« Ce projet s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud et inaugure une nouvelle ère de relation entre la Côte d'Ivoire et l'Onudc. Cette initiative rentre dans le cadre de l'étude mondiale sur les armes à feu dont la Côte d'Ivoire est partie prenante, à travers la ComNat. Ce séminaire va permette de renforcer à la capacité du pays à répondre à cette exigence internationale. La Côte d'Ivoire a toujours été un modèle en Afrique de l'ouest et elle doit continuer de l'être pour tirer les autres pays de la Cedeao », explique Jacques N'Dour, coordinateur régional du programme mondial sur les armes en Afrique de l’Ouest et Centre.

« L'objectif de Onudc n'est pas d'imposer un quelconque modèle aux États mais de  proposer aux autorités un outil qui peut servir à compléter ce qui existe dans le cadre de l'enregistrement des données sur les armes », précise la formatrice Mareike Buettner, officier de justice, chargée de la prévention du crime et criminalité.

« En Côte d’Ivoire, nous avons commencé la destruction des armes et la difficulté que nous avons, c'est comment les détruire sans l'effacement des preuves de crimes ou encore comment conserver celles impliquées dans les procédures pour servir de preuves. Où alors risquer de les perdre ? Voici la double problématique à laquelle nous sommes confrontée. Et nous pensons que la solution peut être trouvée dans la collecte efficace des données qui permet ainsi de résoudre le problème de la destruction et de la conservation de preuves. C'est pourquoi ce projet de présentation des modèles standards de collecte des données avec l'Onudc est le bienvenu », a affirmé le Colonel Léon Djokouehi, secrétaire exécutif, représentant le président de la ComNat-Alpc.

EY