L’Ong Help for africa people (Hap), consciente des énormes dangers qui guettent les apatrides, a pris son bâton de pèlerin pour se lancer dans la lutte. C’est dans ce sens qu’elle a initié une séance de formation à son siège sis à Abobo Anokoi-Kouté.

Cette formation, sous forme d’atelier, a réuni plus d’une soixantaine de participants membres de l’Ong, mais dont beaucoup sont des chefs de communautés ivoirienne et étrangère basés, notamment à Abobo et Yopougon.

Cette séance de formation s’est déroulée les 19 et 20 septembre 2019. Elle a été organisée en partenariat avec le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr). Les différentes sessions ont été dispensées par Francis Djaha, spécialiste des questions de nationalité, administrateur national de protection au Hcr, chargé des questions de l’apatridie.

A l’entame, il a mis en exergue les dangers qui guettent les apatrides. Sans papiers, il leur est impossible de bénéficier des privilèges et des droits que confère un Etat (impossible d’aller à l’école, de se soigner, de travailler, etc.)

Il a également passé à la loupe les tenants et aboutissants des textes juridiques sur la nationalité. Non sans envisager les solutions au niveau du cadre national, ainsi que les stratégies mises en place par le Hcr, dans la lutte. Au finish, les participants membres de l’Ong, ont été mis en mission, pour aider à la sensibilisation.

MARCEL APPENA
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